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Le Koweït prend part à la conférence COSP11 à Doha

Le Conférence des Etats parties à la convention des Nations unies contre la corruption (COSP11).
Le Conférence des Etats parties à la convention des Nations unies contre la corruption (COSP11).

DOHA, 15 Décembre (KUNA) -- Une délégation de l’Instance publique de lutte contre la corruption (Nazaha) a pris part, lundi, à la Conférence des Etats parties à la convention des Nations unies contre la corruption (COSP11), organisé à Doha jusqu’au 19 décembre, sur le thème « Formuler l’intégrité de demain » avec la participation de 19 pays et 2.500 experts et représentants d’organisations.

Dans discours d’ouverture, la présidente de la dixième session, Christine Klein, a fait savoir que la réunion est une plateforme importante pour lutter contre les crimes organisés liés à la corruption, mettant l’accent sur la nécessité de pousser les pays à mettre en œuvre leurs obligations au titre de la convention, afin de promouvoir la coopération sur les questions transfrontalières dans ce domaine et de faciliter la coordination au niveau des organes d’application.

De son côté, le président de l’Instance qatari de contrôle administratif et de transparence, Hamad Al-Mesned, a affirmé que la conférence renouvelle l’engament collective à lutter contre la corruption et à chercher les moyens de renforcer la coopération internationale pour réaliser la transparence et l’intégrité.

Al-Mesned a fait remarquer qu’au cour des derniers réunions les pays membre ont contribué à réaliser des exploits tangibles en vue de promouvoir la culture de la transparence, outre la soumission de recommandations relatives à la prévention et à la criminalisation des actes liés à la corruption, au recouvrement d’avoir et à la facilitation de l’entraide judiciaire.

Pour sa part, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a précisé, dans un discours enregistré, que la corruption n’est pas un crime sans victime ; elle alimente les conflits, perpétue les inégalités et épuise les ressources nécessaires à la protection des populations et de la planète, ajoutant que les technologies émergentes comme l’intelligence artificielle (IA) peuvent accélérer la corruption, mais elles peuvent aussi aider à la détecter et à la prévenir. (FIN)(S.S.)(Z.A.)