DOHA, 25 Novembre (KUNA) -- Le congrès mondial « Mobile World Congress » (MWC 25) a démarré, mardi, à Doha, avec une participation du président du conseil d'administration de l’Instance koweïtienne de régulation des communications et des technologies de l'information (CITRA), Khaled Al-Zamel.
Dans son discours d'ouverture, le ministre qatari des Communications et des Technologies de l'information, Mohammed Al-Mannai, a affirmé que la tenue de cette conférence à Doha souligne le rôle prépondérant de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) dans le développement des technologies de communication de demain.
Il a ajouté que cela témoigne de la capacité croissante de la région à s'adapter aux évolutions mondiales et met en évidence sa volonté d'opérer une transition vers des infrastructures numériques plus intelligentes et plus efficaces.
Al-Mannai a dit que la transformation numérique dans la région MENA traverse actuellement une phase de maturation cruciale, rappelant que le nombre d'abonnés à la téléphonie mobile dans la région a atteint 427 millions d'utilisateurs, une base numérique qui témoigne d'un immense potentiel de croissance.
Dans ce contexte, il a mis en avant les progrès réalisés par le secteur des télécommunications dans la région en matière d'infrastructures et de connaissances, expliquant que la connectivité seule ne suffit plus ; l'intelligence artificielle est devenue un élément essentiel des systèmes de réseaux modernes, notamment face à l'évolution des besoins des utilisateurs.
Il a noté l'importance accordée par la région au développement de réseaux capables d'améliorer automatiquement leurs performances, ainsi qu'à l'évolution du rôle des opérateurs, qui deviennent désormais des fournisseurs d'informations et de connaissances, et non plus seulement de services et de bande passante.
Le ministre a expliqué que les réseaux de télécommunications évoluent rapidement vers des systèmes plus intelligents, s'appuyant sur l'analyse des données et l'intelligence artificielle pour s'adapter rapidement à l'évolution des usages. Cette transformation repose sur trois piliers : des réseaux autogérés qui améliorent automatiquement leur efficacité, une protection renforcée de l'infrastructure numérique et un investissement accru dans l'intelligence artificielle souveraine afin de garantir la protection des données et de localiser les capacités de calcul avancées.
Il s’est félicité des indicateurs qui montrent que les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) bénéficient d'un des niveaux de préparation numérique les plus élevés au monde, la région enregistrant des débits internet mobile moyens allant jusqu'à 500 Mbps et des taux de pénétration d'internet dans les pays du Golfe compris entre 97 % et 100 % de la population.
Le ministre qatari a souligné que ces indicateurs, pris ensemble, révèlent que notre région dispose d'une occasion unique de réduire la fracture numérique, d'accélérer la connexion des communautés non connectées et d'amorcer une nouvelle phase de croissance numérique, dont les contours sont en train d'être définis ici à Doha pour le bénéfice de toute la région. (Fin)(S.S.)(R.M.)