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Le Conseil des droits de l’Homme adopte à l’unanimité le quatrième EPU du Koweït

Le représentant permanent du Koweït auprès de l’ONU à Genève, Nasser Al-Hain.
Le représentant permanent du Koweït auprès de l’ONU à Genève, Nasser Al-Hain.

GENEVE, 29 Septembre (KUNA) -- Le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies a adopté, lundi, à l’unanimité, lors d’une session plénière, le rapport du quatrième Examen périodique universel (EPU) du Koweït.

Dans son intervention devant le Conseil, le représentant permanent du Koweït auprès de l’ONU à Genève, Nasser Al-Hain, a réaffirmé l’engagement constant du pays en faveur du renforcement des droits de l’Homme, sur la base du dialogue, de la coopération et de la participation, en partenariat avec les mécanismes onusiens, la société civile et le Comité national permanent des droits de l’Homme.

Il a souligné que le Koweït avait abordé les recommandations de l’EPU dans un esprit d’ouverture et de transparence, acceptant la grande majorité d’entre elles, dans le respect de sa Constitution, de ses plans nationaux et de la Charia islamique, ce qui reflète à la fois son attachement aux normes internationales et sa volonté de préserver ses spécificités nationales et constitutionnelles.

Al-Hain a mis en avant les réformes législatives entreprises ces dernières années, notamment l’abrogation de l’article 153 du Code pénal pour promouvoir l’égalité des genres, la fixation de l’âge minimum du mariage à 18 ans, la suppression de l’article 182 qui exemptait de peine l’auteur d’un enlèvement en cas de mariage avec la victime, ainsi que la modification de la loi sur la nationalité et l’actualisation de la définition de la torture en conformité avec les standards internationaux.

Il a également rappelé l’importance accordée à l’autonomisation des femmes, qui représentent aujourd’hui 58% de la main-d’œuvre nationale et occupent des postes ministériels, parlementaires et municipaux, ainsi que la création d’un comité national pour mettre en œuvre la résolution 1325 du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité.

S’agissant des droits civils et politiques, le diplomate a mis en avant les efforts visant à promouvoir la liberté d’opinion et d’expression, à garantir l’indépendance de la justice et à réviser certaines sanctions pénales. Il a aussi évoqué de nouvelles législations, notamment la loi n°134 de 2025 sur l’utilisation et la protection des emblèmes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, ainsi que la création d’une direction dédiée aux droits de l’homme au sein du ministère de l’Intérieur.

Il a conclu en affirmant que l’adoption du rapport de l’EPU illustre la continuité d’une démarche authentique du Koweït dans le domaine des droits de l’homme et réitéré l’engagement de son pays à transformer les recommandations acceptées en politiques concrètes et applicables. (Fin)(A.K.)(A.H.)