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L'OCI plaide pour une coopération internationale dans l'action humanitaire

DJEDDAH, 19 Août (KUNA) -- Le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), Hussein Taha, a souligné, mardi, l'importance de la coopération internationale dans l'action humanitaire, une responsabilité partagée qui peut sauver des vies et bâtir un avenir plus juste pour l'humanité tout entière.

Dans un discours prononcé à l'occasion de la Journée mondiale de l'aide humanitaire, Taha a affirmé l'attachement de l'OCI aux valeurs de miséricorde et de solidarité prônées par l'islam, notant que la création du Département des affaires humanitaires visait à renforcer la solidarité islamique, à coordonner les efforts pour faire face aux crises et à préserver la dignité humaine dans les zones touchées.

Pour sa part, la directrice des affaires humanitaires de l'OCI, Aisha Al-Ayyafi, a précisé que « l'action humanitaire ne peut réussir que grâce à la coopération et à la coordination conjointe entre les États membres, les organisations internationales, les institutions humanitaires, le secteur privé et la société civile ». Elle a expliqué que l’OCI a déployé des efforts pour établir et renforcer des partenariats stratégiques avec des entités de premier plan telles que le Centre d'aide humanitaire et de secours du Roi Salmane, et le Fonds de solidarité islamique (FSI), ainsi que l'étroite coopération avec les Nations Unies et ses agences spécialisées, pour acheminer l'aide humanitaire de manière efficace et transparente.

Dans le même contexte, le superviseur général du Centre d'aide humanitaire du Roi Salmane, Abdullah Al-Rabeeah a indiqué que l'action humanitaire était devenue une nécessité et non une option, soulignant que le nombre de personnes déplacées et de réfugiés dans le monde avait atteint plus de 122 millions en avril dernier.

Il a expliqué que le montant total de l'aide humanitaire et de l'aide au développement fournie par l'Arabie saoudite s'élevait à plus de 141 milliards de dollars, dont environ 124 milliards étaient destinés aux États membres de l'OCI, au premier rang desquels la bande de Gaza « qui resterait une priorité absolue ». (Fin) (F.N.) (Kh.J.)