RAMALLAH, 4 Mai (KUNA) - Le Syndicat des journalistes palestiniens (PJS) a appelé dimanche à la fin du « génocide médiatique » et du meurtre délibéré de journalistes, qui a couté la vie à 210 professionnels des médias depuis le début de la guerre de l’occupation israélienne sur la bande de Gaza en octobre 2023.
« Nous appelons cela un génocide médiatique pour deux raisons », a déclaré le directeur adjoint du Syndicat des journalistes palestiniens, Omar Nazzal, lors d'une conférence de presse avant qu'un certain nombre de journalistes organisent un sit-in devant le siège du syndicat à Ramallah.
« D’abord, en raison de l’ampleur des crimes, des atrocités et des violations commis contre les journalistes palestiniens, et ensuite, parce que le meurtre est lié à la préméditation et à l’intention, et c’est également ce que tous les faits, événements et enquêtes ont prouvé », a-t-il dit.
Nazzal a ajouté que les crimes de l'occupation « visaient non seulement les journalistes, mais aussi leurs familles, dans le cadre d'une politique de dissuasion contre les journalistes. Il existe une politique de dissuasion bien connue de l'occupation, peut-être pour les factions et les forces, mais elle exerce également une dissuasion contre les journalistes. Ces messages signifient que si vous ne cessez pas cette profession et ne dites pas la vérité, vous subirez ce qui est arrivé à votre collègue. »
Nazzal a expliqué que 210 collègues ont été assassinés dans la bande de Gaza, soit 10% des journalistes qui y travaillent, et que 3.000 crimes et violations signifient que chaque journaliste palestinien a été soumis à l'une de ces violations au cours des 18 derniers mois. (FIN)(N.Q.)(R.M.)