PARIS, 3 Août (KUNA) – Les regards se dirigent mercredi au Liban, avec le démarrage de la conférence internationale tenue par vidéoconférence à l’appel de Paris, à l’occasion du premier anniversaire de l’explosion du port de Beyrouth.
Paris a opté pour la date du 4 août pour tenir cette conférence, en commémoration de la catastrophe qui a secoué la capitale libanaise, faisant des pertes humaines et matérielles énormes, ce qui a approfondit davantage la crise politique au Liban.
Cette conférence tenue à l’initiative du président français, Emmanuel Macron, a pour but d’aider les Libanais, plongés dans une crise économique inédite, et de freiner l’effondrement et le cercle vicieux dont souffre ce pays.
La communauté internationale pourrait formuler des réserves sur l’avancée d’un soutien économique stratégique au Liban à l’heure actuelle. Les travaux auront plutôt comme objectif d’empêcher la chute de l’Etat libanais et l’effondrement des institutions et de l’armée, en raison de la nature périlleuse de la conjoncture actuelle.
Ainsi, l’importance de cette conférence sera plutôt morale, en rappelant que le Liban n’est pas abandonné.
Toutefois, l’abstention des pays donateurs de fournir les aides, pourrait contribuer à l’aggravation de la crise au Liban qui traverse la crise économique et financière la plus grave de son histoire.
Les analystes politiques s'attendent à ce que l'aide soit de nature humanitaire, médicale et éducative, estimant son montant entre 500 millions et un milliard de dollars seulement, et si elle dépasse ce chiffre, elle sera très probablement conditionnée à la réalisation des réformes.
La France a envoyé des invitations à une cinquantaine de pays représentés par les chefs d'Etats, de gouvernements et de ministres qui ont participé à la conférence précédente l'année dernière, alors que la position française est devenue une situation difficile et embarrassante après les nombreuses tentatives de Paris pour sortir le Liban du gouffre profond dans lequel laquelle il a glissé, mais en vain.
Paris s'est dit prêt, récemment, à accroître la pression avec ses partenaires européens et internationaux sur les responsables politiques libanais pour instaurer les réformes requises. (FIN)(M.Z.)(D.CH).