KOWEÏT, 16 Décembre (KUNA) -- Le cheval arabe s'est imposé dans la culture et le patrimoine des arabes.
Dès que les Arabes ont connu cette créature noble, intrépide et fidèle, les chevaux ont fait partie intégrante du patrimoine arabe et devenus une source d'inspiration aux poètes et aux écrivains ayant jeté les fondements de la culture arabe.
Le pur-sang arabe a joué un rôle important dans la victoire dans les grandes batailles islamiques en Orient et en Occident, vu ses nombreuses caractéristiques.
Le cheval a eu, également, un rôle marquant dans les guerres tribales de l'ère préislamique.
Le directeur du registre koweïtien du cheval arabe, au Centre arabe pour le cheval (Beit Al-Arab), Abdallah Al-Brihi, a indiqué, dimanche, à l'Agence de presse du Koweït (KUNA) que le cheval arabe a joué un rôle important dans l'époque de la fondation du Koweït, durant cette période historique de la péninsule arabe.
Il a précisé que ce rôle s'est poursuivi jusqu'à l'édification de l'Etat moderne.
Al-Brihi a ajouté que la révolution industrielle du début du XXe siècle, avec l'apparition des véhicules, des tanks et des avions, les arabes ont moins compté sur les chevaux.
Ainsi, l'acquisition du cheval arabe est devenue un caprice pour les rois, émirs et notables, ayant pour but de préserver le patrimoine.
L'expert a précisé que le pur-sang arabe provient d'une jument et d'un cheval arabes enregistrés aux listes de l'Organisation mondiale du cheval arabe (WAHO).
Al-Brihi a précisé que les globetrotteurs occidentaux ont acquis les espèces rares de chevaux et les ont exportées à leurs pays, notamment les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Espagne, l'Italie et l'Allemagne.
Selon le responsable, les propriétaires européens des chevaux ont créé la WAHO en 1970, dans le but de promulguer les lois qui préservent les purs sangs.
Il a noté que le nombre des pays membres de l'organisation a atteint les 80 pays en 2018.
Il a rappelé que le nombre des chevaux arabes au Koweït en 1966 comptait 26 étalons pour s'élever à 10 mille en 2018.
« Le nombre des propriétaires du cheval arabe au Koweït a dépassé les 1.700 personnes, alors que le nombre des chevaux nés au Koweït a dépassé les 6.920, en plus des chevaux importés comptant 3.780 », a-t-il conclu.
Pour sa part, le propriétaire du centre Marbat Al-Konouz, Saleh Al-Atawi, a affirmé à KUNA qu'il œuvre pour préserver le patrimoine culturel et historique de la péninsule arabe, en protégeant l’authenticité des chevaux et leur beauté de la perte.
Le directeur de la production au centre koweitien, Abdelaziz Al-Atawi, a précisé à KUNA que le cheval arabe a 5 ancêtres, à savoir Al-Khailan, Al-Saklawi, Al-Hedbane, Al-Dahmane et Al-Abiane, notant que chaque famille de ces cinq est dotée de caractéristiques en matière de beauté et de puissance.
Il a affirmé que les pays du Golfe arabe sont pionnières dans le domaine de l'élevage des chevaux. (Fin). (F.Z.)(D.Ch.).