ALGER, 24 Décembre (KUNA) -- Les dirigeants de la Confédération du Sahel (Mali, Niger et Burkina Faso) ont réaffirmé leur engagement en faveur de l'éradication complète du terrorisme sous toutes ses formes dans leurs territoires, soulignant la nécessité d’entamer la mise en œuvre de la phase institutionnelle de la confédération.

Dans une déclaration commune publiée à l'issue du sommet qui s'est tenu, mardi, à Bamako, les dirigeants se sont félicités des progrès accomplis dans la pleine activation des trois piliers de la Confédération (défense et sécurité, diplomatie et développement).

Ces progrès font suite à la ratification d'une série de protocoles annexés au traité fondateur et à la convocation des sessions des Parlements de la Confédération, « établissant ainsi une structure institutionnelle efficace ».

Sur le plan sécuritaire, les chefs d'État de Confédération du Sahel ont fermement condamné les tentatives de « groupes terroristes, soutenus par des acteurs extérieurs, notamment certains acteurs régionaux, de déstabiliser les États membres », affirmant que ces tentatives échoueraient face à « l'unité et à la solidarité des trois pays ».

Les dirigeants ont condamné ce qu'ils ont qualifié de « terrorisme économique et médiatique, de campagnes de désinformation et de politisation de la justice internationale visant à saper la souveraineté des pays du Sahel et à s'emparer de leurs ressources naturelles ».

Dans leur déclaration, ils ont salué les résultats concrets de la coordination opérationnelle entre les forces de défense et de sécurité des trois pays, louant le rôle des opérations militaires conjointes dans la réduction des capacités des groupes terroristes et le lancement opérationnel officiel de la force unifiée de la confédération.

Sur le plan diplomatique, les dirigeants des trois pays ont souligné l'importance de renforcer les consultations politiques régulières et de coordonner les positions au sein des instances internationales, « et de poursuivre la construction de partenariats internationaux fondés sur le respect mutuel et la souveraineté, au service des intérêts des peuples du Sahel ».

Concernant les relations avec la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), les dirigeants ont affirmé « leur engagement à poursuivre le dialogue dans un esprit constructif, tout en soulignant la priorité accordée à la protection des intérêts suprêmes des peuples de la Confédération et à l'unité de son tissu social et historique ». (FIN)(M.R.)(R.M.)