DJEDDAH, 16 Décembre (KUNA) -- L’Organisation de la coopération islamique (OCI), la Ligue arabe et la Commission de l’Union africaine ont appelé, mardi, la communauté internationale à prendre toutes les mesures nécessaires afin de tenir l’occupation israélienne pleinement responsable de l’ensemble de ses violations et crimes.

Dans une déclaration conjointe, les trois organisations ont demandé à engager des poursuites à l’encontre de l’occupation israélienne devant les juridictions nationales, régionales et internationales, notamment la Cour pénale internationale et la Cour internationale de Justice, en vue de mettre fin à l’impunité et d’assurer une protection internationale au peuple palestinien.

Les trois organisations ont considéré le plan de paix annoncé par le président américain Donald Trump et signé lors du sommet international pour la paix tenu à Charm el-Cheikh en octobre dernier comme une première étape vers la cessation des hostilités, la garantie de l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire, le retrait des forces d’occupation israéliennes et le retour progressif à une vie normale.

Elles ont mis en garde contre les graves conséquences des politiques de l’occupation israélienne visant à rendre la bande de Gaza inhabitable, condamnant le siège systématique et la politique d’affamement imposés aux habitants de l’enclave. Elles ont exigé que l’occupation soit contrainte d’ouvrir de manière permanente et sécurisée tous les points de passage terrestres et maritimes, et de permettre l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire.

Les trois organisations ont également rejeté l’ensemble des décisions et mesures illégales prises par l’occupation israélienne visant à modifier le statut politique, géographique et démographique de Jérusalem occupée, soulignant la nécessité d’y mettre un terme et de préserver le statut historique et juridique des lieux saints islamiques et chrétiens, en particulier la mosquée Al-Aqsa.

La déclaration a affirmé que l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) demeure le seul représentant légitime du peuple palestinien et a souligné la nécessité de soutenir et d’aider le gouvernement de l’État de Palestine afin qu’il puisse assumer pleinement ses responsabilités sur l’ensemble des territoires palestiniens occupés.

Elle a enfin insisté sur le fait qu’une paix juste, durable et globale dans la région ne saurait être atteinte qu’à travers la mise en œuvre de la solution à deux États, fondée sur la fin de l’occupation israélienne, garantissant l’établissement d’un État palestinien indépendant et souverain dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, conformément aux principes du droit international, aux résolutions pertinentes des Nations unies et à l’Initiative de paix arabe. (Fin) (F.N.) (Kh.J.)