DJEDDAH, 8 Décembre (KUNA) -- Grâce à une compréhension profonde des priorités réelles des pays membres, le Koweït s’est engagé, depuis des décennies, à fournir des solutions coordonnées en appui aux économies et aux sociétés islamiques, dans le but de renforcer le développement humain global et préserver la dignité des populations.

La contribution du Koweït s’inscrit, également, dans le cadre du Groupe de coordination arabe, qui a célébré récemment son jubilé d’or et réunit dix institutions, dont le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (FKDEA), ainsi que plusieurs fonds nationaux et organismes arabes et internationaux.

Il faut dire que depuis son adhésion en 1974, le Koweït est devenu l’un des partenaires fondateurs et des principaux soutiens de la Banque islamique de développement (BID), avec une participation d’environ 3,5 milliards de dollars à son capital. Cette contribution a renforcé le rôle stratégique de la banque dans le développement économique et social des pays membres et a soutenu l’expansion de ses initiatives.

Selon les données de la BID, le Koweït a financé 63 projets de développement, pour une valeur totale avoisinant 981 millions de dollars, couvrant des secteurs essentiels dans divers pays islamiques.

De son côté, le FKDEA a indiqué que la coopération avec la BID a inclus l’octroi de prêts conjoints et de dons au profit des pays en développement. Ces interventions ont porté sur la construction de routes pour faciliter la mobilité, l’établissement de centrales et de réseaux électriques, le financement de barrages, de stations de traitement des eaux usées et d’infrastructures diverses, ainsi que le développement de ports maritimes afin de stimuler les échanges commerciaux.

Mieux encore, entre 2012 et 2021, le Koweït a soutenu plusieurs projets communs dans le cadre du Groupe de coordination arabe, dont les premières, troisième et quatrième phases de la Portail du développement arabe, ainsi que des initiatives liées à l’eau, à l’assainissement et aux travaux du Comité de l’aide au développement.

Rappelons qu’en tant qu’institution financière multilatérale fondée sur les principes de la finance islamique, la BID œuvre depuis 1975 à promouvoir l’innovation, l’énergie, les transports, l’éducation, l’agriculture, la sécurité alimentaire, la santé et la protection environnementale. La Banque a intensifié récemment son intérêt pour les technologies avancées et l’intelligence artificielle.

Ainsi, depuis sa création, les approbations cumulées de la banque ont atteint près de 206,56 milliards de dollars. Ses priorités portent sur la réduction de la pauvreté, l’amélioration des services de santé, l’élévation du niveau éducatif et la réalisation de la prospérité dans les 57 pays membres, outre le soutien au développement économique et au progrès social des populations, y les communautés musulmanes de pays non membres, conformément à la charia.

Mohamed Al-Jasser, élu en juillet 2021, insiste sur l’engagement de la banque à renforcer la résilience des pays face aux crises, à restaurer une croissance durable et à améliorer la qualité de vie des citoyens. Et de toujours rappeler que la mission centrale de la Banque consiste à promouvoir le développement humain global, à renforcer la gouvernance et à améliorer l’accès à l’éducation et à la santé.

Force est de constater que la confiance continue des Etats membres a permis à la banque de conserver sa notation AAA, témoignage de sa solidité financière et de son rôle mondial et islamique de premier plan.

En effet, au fil de son évolution, la BID est devenue un groupe comprenant plusieurs organismes spécialisés, dont l’Institut de la BID, la Société islamique d’assurance des investissements et des crédits à l’exportation, la Société islamique pour le développement du secteur privé, la Société internationale islamique de financement du commerce et le Fonds de solidarité islamique pour le développement.

La BID coopère également avec ses partenaires stratégiques, dont le Groupe de coordination arabe, qui a célébré en octobre dernier à Washington son jubilé d’or, après avoir financé plus de 13 mille projets dans plus de 160 pays.

Ce groupe compte dix institutions, à savoir le Fonds d’Abou Dhabi pour le développement, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, le Fonds arabe pour le développement économique et social, le Programme du Golfe arabe pour le développement, le Fonds monétaire arabe, la Banque islamique de développement, le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe, le Fonds de l’Opep pour le développement international, le Fonds du Qatar pour le développement et le Fonds saoudien pour le développement. (Fin)(F.N.)(A.L).