BEYROUTH, 27 Novembre (KUNA) -- La coordinatrice spéciale des Nations unies au Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, a affirmé, jeudi, que le dialogue et les négociations seuls ne résoudront pas tout, mais ils aideront à établir une compréhension mutuelle sur les obligations en suspens et ouvriront la voie à la sécurité et à la stabilité que les deux parties recherchent des deux côtés de la Ligne bleue.

Dans un communiqué, elle a rappelé qu’il y a un an, l’accord de cessation des hostilités est entré en vigueur, ce qui a conduit à « un calme rapide après deux mois d’hostilités dévastatrices et de souffrances humaines des deux côtés de la Ligne bleue », estimant que cette compréhension « a offert un certain espoir et boosté les attentes quant à la possibilité de trouver des solutions plus durables au milieu d’une période de transformation dans la région ».

Elle a souligné que la présence renforcée des forces armées libanaises dans le sud du pays, en plus des décisions importantes prises par le gouvernement libanais, « forment la pierre angulaire d’une voie vers une situation normale », quoique « l’état d’incertitude existe toujours ».

« Pour de nombreux Libanais, le conflit est toujours en cours, bien qu’à un rythme moins intense », a-t-elle expliqué, notant qu’à la lumière du statu quo actuel, « le spectre d’une reprise des hostilités continuera à se profiler à l’horizon ».

Il est à noter qu’un an après l’entrée en vigueur de l’accord de cessation des hostilités le 27 novembre 2024, les forces de l’occupation israélienne continuent leurs attaques contre le Liban, ciblant des voitures et des motos, et faisant des morts et des blessés. (Fin)(A.B.)(O.K.)