VIENNE, 21 Novembre (KUNA) -- Le Koweït a réaffirmé vendredi l'importance pour la communauté internationale d’assumer ses responsabilités concernant les capacités nucléaires d’Israël et la nécessité de soumettre toutes ses installations au système de garanties intégrales de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Intervenant lors de la réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, l’ambassadeur du Koweït en Autriche et représentant permanent auprès des organisations internationales, Talal Al-Fassam, a indiqué que le Koweït réitère son attachement au rôle central de l’Agence, en tant qu’autorité compétente chargée de l’application des garanties intégrales et de la vérification du caractère pacifique des programmes nucléaires.

Il a souligné que tous les pays du Moyen-Orient sont parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et appliquent l’Accord sur les garanties générales, à l’exception de l’occupation israélienne, qui continue de refuser de soumettre ses installations nucléaires aux garanties de l’AIEA et rejette toute initiative sérieuse visant à établir une zone exempte d’armes nucléaires et d’armes de destruction massive au Moyen-Orient, conformément aux résolutions adoptées par les Conférences d’examen du TNP depuis 1995.

L’ambassadeur Al-Fassam a rappelé que l’occupation israélienne persiste à enfreindre le droit international, notamment la résolution 487 du Conseil de sécurité, qui exige qu’elle soumette toutes ses installations nucléaires au régime de garanties, ainsi que la résolution de la Conférence d’examen du TNP de 1995 et celle de la 53e session de la Conférence générale de l’AIEA en 2009 concernant ses capacités nucléaires.

En conclusion, il a insisté sur la nécessité de maintenir la question des capacités nucléaires de l’occupation israélienne à l’ordre du jour de l’AIEA et de ses organes compétents jusqu’à ce que des mesures concrètes soient prises pour remédier à cette situation. Cela ouvrirait la voie à la création d’une zone exempte d’armes nucléaires et d’armes de destruction massive au Moyen-Orient et contribuerait à renforcer la sécurité et la paix aux niveaux régional et international. (Fin) (A.G.) (Kh.J.)