ALGER, 16 Novembre (KUNA) –– Dominant la façade maritime orientale d’Alger, le palais de Dey Hussein, situé dans la commune qui porte son nom, s’impose comme l’un des plus splendides édifices hérités de l’époque ottomane.

Édifié en 1821, à l’extérieur des anciennes murailles de la capitale, le palais servait alors de résidence estivale au souverain. Hussein Dey aimait s’y retirer pour profiter de ses moments de repos, loin des contraintes politiques de la ville. Avec le temps, et notamment après la Seconde Guerre mondiale, l’édifice a été converti en caserne pour la police française, avant d’être classé patrimoine culturel national en 1982, un statut qui lui confère, aujourd’hui, une protection particulière.

Le dernier dey ottoman d’Algérie, Hussein Dey, est né en 1773 à Izmir, en Türkiye. Fils d’un officier de l’artillerie, il a suivi très tôt la tradition familiale et a reçu une formation militaire à Istanbul, dans une école spécialisée dédiée aux jeunes soldats. Son intégration au sein de la garnison ottomane d’Alger a marqué le début de sa carrière politique.

Doté d’un sens aigu de gestion, il a été nommé intendant de l’Éyalet et a pris en charge les biens de l’État. C’est finalement sur recommandation du gouverneur précédent, Omar Pacha, qu’il a accédé au pouvoir, ce dernier l’ayant désigné comme successeur, peu avant sa mort en février 1818. (Fin) (M.R.) (A.A.)