NEW YORK, 12 Novembre (KUNA) -- Le Koweït a souligné que la coopération internationale est essentielle au bon fonctionnement de la Cour pénale internationale (CPI), notamment en matière d'échange d'informations et d'assistance technique et logistique, témoignant du soutien croissant de la communauté internationale à la Cour.

Lors du débat de l'Assemblée générale des Nations unies sur le rapport annuel de la CPI, tenue mardi soir, l'attachée diplomatique de la mission permanente du Koweït auprès des Nations unies, Jana Al-Dhafiri, a rappelé que la CPI est l'une des réalisations juridiques les plus importantes de l'histoire de la justice internationale contemporaine et un instrument essentiel dans la lutte contre l'impunité, grâce à son mandat issu du Statut de Rome.

Elle a souligné la nécessité pour la CPI de poursuivre ses travaux en toute indépendance, en respectant les normes de transparence, d'intégrité et de gouvernance judiciaire, et en garantissant le respect de la souveraineté nationale des États, qu'elle a qualifiée de « pierre angulaire des systèmes judiciaires internationaux ».

L’attachée diplomatique a exprimé le soutien indéfectible du Koweït aux efforts déployés par la CPI pour promouvoir la justice internationale, lutter contre l'impunité et traduire en justice les auteurs des crimes internationaux les plus graves, conformément à l'accord conclu entre les Nations unies et la Cour internationale.

Sur le plan national, Al-Dhafiri a noté la promulgation cette année d'un ensemble de lois renforçant l'engagement du Koweït envers le droit international humanitaire, dont la plus récente était la loi sur la lutte contre les crimes internationaux, qu'elle a qualifiée d'« avancée qualitative dans le renforcement de l'engagement du Koweït envers les principes et les objectifs du droit international humanitaire ».

Dans ce contexte, elle a exprimé la reconnaissance du Koweït pour le travail du Fonds d’affectation spéciale en faveur des victimes d’exploitation et d’atteintes sexuelles, qui incarne le concept de justice réparatrice et redonne sa dignité aux victimes en les plaçant au cœur du processus judiciaire, et non comme de simples parties affectées.

L’attachée diplomatique a encouragé la Cour à renforcer le multilinguisme et à élargir son champ linguistique de travail afin d'y inclure les six langues officielles des Nations unies, consolidant ainsi les droits de la défense et la participation des victimes, et affirmant le caractère international de la Cour et son impartialité procédurale.

Al-Dhafiri a formulé l'aspiration du Koweït à un avenir caractérisé par la sécurité, la paix et le développement durable dans un monde plus juste et équitable. (FIN)(S.T.)(R.M.)