DOHA, 18 Octobre (KUNA) -- La sixième Conférence islamique des ministres du Travail a mis en avant la nécessité de soutenir les projets destinés à développer les compétences, renforcer le capital humain et stimuler la croissance du secteur privé, tout en améliorant la compétitivité des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).
Dans sa déclaration finale, qui s’est conclue samedi à Doha, la Conférence a recommandé l’organisation de programmes régionaux conjoints de formation axés sur la reconnaissance des qualifications et des compétences professionnelles, en vue d’élaborer des lignes directrices communes pour l’établissement de normes et de procédures unifiées.
Les participants ont également réaffirmé le droit de l’État de Palestine à devenir membre à part entière de l’Organisation internationale du Travail (OIT) et à consolider sa présence au sein des institutions internationales et onusiennes, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies.
La Conférence a, par ailleurs, invité les États membres à tirer parti des technologies d’intelligence artificielle pour mieux harmoniser les marchés du travail, en développant des politiques et des stratégies conciliant innovation technologique et respect des principes éthiques.
Elle a aussi encouragé l’échange d’expériences en matière de transformation numérique du travail et de régulation des nouvelles formes d’emploi, telles que le télétravail et les plateformes numériques, afin d’assurer la protection des travailleurs et de promouvoir la durabilité économique.
Placée sous le thème « Expériences locales, réalisations mondiales : réussites dans le monde islamique », la sixième session s’est ouverte jeudi avec la participation du directeur général adjoint par intérim des affaires du travail à l’Instance publique de la main-d’œuvre, Nasser Al-Mutairi. (Fin) (S.S.) (Kh.J.)