LONDRES, 30 Septembre (KUNA) -- Le Royaume-Uni a annoncé, mardi, l’imposition de sanctions contre 71 personnes et entités liées au programme nucléaire iranien, incluant des institutions financières et des compagnies énergétiques.
Dans un communiqué, la ministre britannique des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, Yvette Cooper, a précisé que cette décision intervient après l’activation par Londres, Paris et Berlin du mécanisme de « snapback », rétablissant les sanctions de l’ONU contre Téhéran à la suite de plusieurs années d’escalade nucléaire.
« Le programme nucléaire iranien constitue depuis longtemps une menace sérieuse pour la paix et la sécurité internationales. À de nombreuses reprises, l’Iran a eu l’occasion de fournir des garanties crédibles sur les objectifs de ce programme, mais il a refusé de le faire », a déclaré Cooper.
Elle a rappelé que depuis son retrait du respect de l’accord nucléaire en 2019, l’Iran a accumulé des stocks d’uranium enrichi 48 fois supérieurs à la limite autorisée, malgré les efforts diplomatiques intensifs menés par Londres et ses partenaires.
« En juillet dernier, nous avons offert à Téhéran une dernière chance d’éviter la réimposition de sanctions, mais il a choisi de ne pas y participer », a-t-elle ajouté.
La cheffe de la diplomatie britannique a confirmé que son pays « prendra toutes les mesures nécessaires pour empêcher l’Iran de développer l’arme nucléaire ».
L’annonce de Londres intervient parallèlement aux mesures similaires prises par l’Union européenne, l’Allemagne et la France, après des mois de négociations infructueuses avec Téhéran. (Fin) (N.S.) (Kh.J.)