GENÈVE, 16 Septembre (KUNA) -- Les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont affirmé, mardi, que le droit à l’eau potable et à un assainissement adéquat constitue l’un des fondements essentiels des droits humains, soulignant son importance face aux défis croissants liés au changement climatique et à la dégradation de l’environnement.

S’exprimant lors du dialogue interactif consacré au rapport du Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’eau, dans le cadre de la 60e session du Conseil des droits de l’homme, le Représentant permanent du Koweït auprès des Nations Unies et des organisations internationales à Genève, l’Ambassadeur Nasser Al-Haien, a insisté sur la priorité accordée par les pays du CCG à l’innovation et à l’investissement dans des solutions durables.

Il a notamment cité le recours aux énergies renouvelables, l’amélioration de l’efficacité de l’utilisation de l’eau, ainsi que le développement des technologies de dessalement et de recyclage.

En sa qualité de Président du Conseil des ambassadeurs des pays du CCG, Al-Haien a souligné que l’échange d’expertise et la coopération internationale dans ces domaines sont essentiels pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD).

Il a par ailleurs rappelé que l’efficacité des politiques internationales en la matière exige de prendre en compte la diversité des conditions environnementales et climatiques propres à chaque pays, insistant sur l’importance de garantir l’accès à l’eau potable de manière équitable et sans aucune forme de discrimination. (Fin) (I.Kh.) (Kh.J.)