GENÈVE, 16 Septembre (KUNA) -- Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a fermement condamné, mardi, l’agression israélienne visant Doha, la qualifiant de « violation choquante du droit international, d’atteinte grave à la paix et à la stabilité régionales, ainsi qu’à l’intégrité des processus de médiation et de négociation dans le monde. »
S’exprimant à l’ouverture de la session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme, convoquée à la demande du Koweït au nom des États du Conseil de la Coopération du Golfe (CCG) et du Pakistan au nom de l’OCI, Türk a exhorté l’ensemble des gouvernements à condamner cette attaque.
Il a souligné que cette agression sape les efforts internationaux visant à résoudre pacifiquement les conflits, appelant le Conseil à réaffirmer le rôle central de la médiation et à exiger des comptes pour les homicides illégaux.
« Cette attaque constitue une violation du droit à la vie, garanti par le droit international des droits de l’homme et les principes du droit international humanitaire », a-t-il déclaré, rappelant que ces normes ont été établies pour protéger les valeurs fondamentales des sociétés et de la communauté internationale.
Le haut-commissaire a également relevé que cette offensive coïncidait avec d’autres mesures compromettant tout espoir d’une solution à deux États, seule voie vers une paix durable au Moyen-Orient, notamment l’annonce d’une nouvelle phase d’agression contre Gaza, constituant une autre violation flagrante du droit international humanitaire.
Il a ajouté que les funérailles des victimes de l’attaque à Doha ont eu lieu le même jour où le gouvernement israélien a officialisé le « Projet Jérusalem-Est », présenté par son Premier ministre comme la concrétisation d’une promesse visant à empêcher la création d’un État palestinien.
Türk a enfin appelé la communauté internationale à cesser les exportations d’armes vers l’occupation, à exercer une pression maximale en faveur d’un cessez-le-feu, à obtenir la libération de tous les prisonniers et détenus arbitraires, à garantir l’acheminement d’une aide humanitaire suffisante vers Gaza, et à œuvrer sans relâche pour soutenir le droit du peuple palestinien à l’autodétermination. (Fin) (A.Kh.) (Kh.J.)