VIENNE, 9 Juillet (KUNA) -- Le 9e séminaire international de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s'est ouvert, mercredi, dans la capitale autrichienne, Vienne, avec la participation du ministre koweïtien du pétrole, Tariq Al-Roumi, et d'un certain nombre de ministres du pétrole et de l'énergie, de dirigeants de compagnies pétrolières et gazières internationales, d'experts économiques et de décideurs politiques de différents pays du monde.
Le secrétaire général de l'OPEP, Haitham Al-Ghais a souligné l'importance du 9eme séminaire comme l'une des étapes annuelles les plus importantes dans le calendrier énergétique mondial.
S'adressant au séminaire, Al-Ghais a souhaité la bienvenue aux ministres de l'énergie et du pétrole participants, aux dirigeants de l'industrie et aux représentants des pays et des organisations internationales, exprimant la gratitude de l'OPEP pour leur soutien continu et le rôle de l'Autriche, le pays hôte, dans la réussite de cet événement de haut niveau.
Il a rappelé le rôle de l'OPEP dans l'organisation de séminaires internationaux sur l'énergie, dont le premier remonte à 1969, expliquant que ces symposiums ont toujours rassemblé des personnalités de premier plan sur la scène mondiale pour discuter des questions énergétiques, ce qui a effectivement été le cas lors de l'édition de cette année.
Le séminaire de deux jours, qui se tient au palais historique de la Hofburg sur le thème « tracer des voies ensemble : l'avenir de l'énergie mondiale », discutera des défis croissants dans le secteur de l'énergie et du rôle du pétrole pour assurer un avenir énergétique durable et équitable à la lumière des changements géopolitiques, économiques et climatiques.
Selon un communiqué publié par le département des médias du séminaire, les sessions ministérielles discuteront de l'avenir des marchés pétroliers et de l'importance de parvenir à un équilibre durable entre l'offre et la demande tout en garantissant une disponibilité sûre et efficace de l'énergie.
Les participants discuteront aussi des besoins énergétiques futurs à la lumière des politiques et circonstances nationales, ainsi que les investissements dans le secteur de l'énergie, à la lumière d’estimations que le monde devra investir jusqu'à 17.000 milliards de dollars d'ici à 2050 pour répondre à la seule demande de pétrole. (Fin) (A.K.) (Kh.J.)