KOWEÏT, 22 Mai (KUNA) -- Le secrétaire général de l'Organisation arabe de l'énergie (OEA), Jamal Al-Loughani, a indiqué, jeudi, que le commerce mondial de gaz naturel liquéfié (GNL) a augmenté au premier trimestre 2025 d'environ 3,1%, précisant que la part de marché des pays arabes s’est élevée à 26,4%.
Al-Loughani a fait savoir à l'Agence de presse du Koweït (KUNA) que le rapport de l'organisation pour le premier trimestre 2025 sur les développements du GNL et de l'hydrogène examine les projets prévus selon les derniers développements internationaux et arabes sur le rôle de l'hydrogène dans le processus de transition énergétique.
Il a expliqué que les prix du gaz sur les marchés européens et asiatiques ont enregistré de fortes hausses au cours du premier trimestre 2025 en raison des préoccupations croissantes concernant les répercussions de l'arrêt de l'approvisionnement en gaz russe passant par l'Ukraine après la fin de l'accord de transit signé entre Moscou et Kiev, en plus des vagues de froid qui ont balayé plusieurs pays européens, ce qui a stimulé la demande de gaz pour le chauffage.
En 2025, l'offre mondiale de GNL devrait augmenter d'environ 3,3% par rapport à 2024 pour atteindre environ 425 millions de tonnes. Heureusement, selon Al-Loughani, la demande mondiale sera toujours en mesure d’y répondre, ce qui maintiendrait les prix à des niveaux élevés par rapport à l'année précédente.
En ce qui concerne l'hydrogène, il a indiqué que 65 pays, représentant 85% du PIB mondial et contribuent à environ 80% des émissions mondiales de dioxyde de carbone, ont exprimé un intérêt pour l'investissement dans ce secteur, soulignant l’importance de cette tendance dans le contexte de la transition mondiale vers l'énergie propre.
Il a ajouté que six pays arabes ont préparé et annoncé leurs stratégies nationales en matière d'hydrogène, ce qui reflète l'évolution rapide de la préparation des politiques nationales et l'engagement des pays arabes à créer l'environnement législatif et réglementaire nécessaire pour entrer sur le marché mondial de l'hydrogène.
Il a fait remarquer que la réalisation des objectifs ambitieux annoncés par certains pays arabes reste possible, mais qu'elle dépend du développement d'un certain nombre de facteurs, en particulier l'existence d'une demande mondiale d'hydrogène à faible teneur en carbone et la réduction significative des coûts de production grâce aux progrès technologiques, ainsi que la construction d'une infrastructure intégrée et à grande échelle qui comprend le transport, le stockage et la distribution.
Il a estimé que le renforcement de la coopération régionale et internationale dans les domaines du transfert de technologies et de l'échange d'expertise sera un facteur essentiel pour accélérer le rythme du développement et minimiser les risques associés à l'investissement dans ce domaine. (FIN)(Kh.M.)(Kh.J.)