NEW YORK, 30 Avril (KUNA) -- Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) a plaidé pour une justice globale et transitoire en Syrie, qui ne peut être réalisée sans répondre aux besoins et aux aspirations du peuple syrien et sans lui fournir tous les aspects du soutien humanitaire.
Le représentant permanent du Koweït auprès des Nations unies, l'ambassadeur Tarek Al Bannai, a déclaré, mardi soir, au nom du Groupe du Golfe devant l'Assemblée générale de l’ONU que les pays du CCG soulignent la centralité d'une justice globale en Syrie pour parvenir à une réconciliation nationale et mettre fin aux conflits armés.
Al Bannai a averti, dans ce contexte, que le personnel du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) devrait être réduit de 30 % en Syrie et que 50 % de ses 122 centres communautaires risquent de fermer d'ici l'été prochain.
Il a expliqué que nombreuses organisations sont confrontées à de graves pénuries de financement qui menacent de fermer les hôpitaux desservant plus de 200.000 Syriens dans la province de Deir Ezzor et plus de 170 établissements de santé dans le nord-ouest seront à court de financement d'ici la fin du mois prochain.
Il a mis en garde contre la poursuite des sanctions imposées à la Syrie, qui entravent la réalisation des aspirations du peuple syrien au développement, à la reconstruction et à la stabilité
À cet égard, il a réitéré l'appel du groupe du CCG en faveur de l'autonomisation économique de la Syrie, de la levée des sanctions et de l'exhortation de tous les partenaires, pays et organisations à fournir les moyens de soutenir le peuple syrien.
Al Bannai s'est félicité de la décision de dissoudre les factions armées afin de préserver la sécurité et la stabilité en Syrie et a réitéré le soutien du groupe du CCG aux efforts régionaux et internationaux visant à renforcer la sécurité et la stabilité et à préserver la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie. (FIN) (A.T.) (Kh.J.)