KOWEÏT, 3 Décembre (KUNA) -- La Compagnie koweïtienne des industries pétrolières intégrées (Kipic) a annoncé, dimanche, l’entrée en activité de la troisième et dernière phase de la raffinerie d’Al-Zour.

Dans un communiqué de presse, Kipic a précisé que cette réalisation fait partie des objectifs de la stratégie 2040 de la société mère, la Compagnie de pétrole du Koweït (KPC), tablant sur une capacité de raffinage de 615 mille barils jour.

Plus généralement, l’entrée en activité de la raffinerie d’Al-Zour s’inscrit dans le cadre de l’un des principaux dossiers de développement du gouvernement du Koweït, qui a pour objectif de renforcer les capacités de production du secteur des hydrocarbures et de créer des emplois pour les Koweïtiens.

La raffinerie est un projet de taille dans l’histoire de la compagnie pétrolière, puisqu’il s’agit de l’une des dix plus grandes stations de raffinage dans le monde, selon le communiqué.

« L’entrée en activité de la troisième phase est le couronnement de plusieurs années de travail acharné et constitue un exploit stratégique pour le Koweït et pour le secteur pétrolier », a affirmé le directeur exécutif de Kipic, Walid Al-Badr.

La troisième phase permet de passer d’une capacité de raffinage de 410 mille à 615 mille barils par jour.

Le responsable a ajouté que la raffinerie d’Al-Zour est l’un des mégaprojets du secteur des hydrocarbures dans le monde, précisant qu’elle a été mise en place en cinq étapes par des consortiums internationaux.

Pour sa part, le vice-directeur exécutif de la raffinerie, Ali Al-Ajmi, s’est attardé sur les exploits de la station de raffinage, qui, depuis son entrée en activité en novembre 2022, a exporté plusieurs produits pétroliers, notamment le kérosène, le naphta pétrochimique, le carburéacteur de haute qualité ainsi que le fioul à faible teneur en soufre et le diesel à très faible teneur en soufre. (Fin)(K.M.)(R.M.)