DUBAI, 1er Décembre (KUNA) - Le président des Émirats arabes unis (EAU), Cheikh Mohamed ben Zayed, a annoncé la création d'un fonds de 30 milliards de dollars pour les solutions climatiques dans le monde entier, afin de combler le déficit de financement climatique et d'en faciliter l'accès à un coût approprié. Le fonds vise à stimuler la collecte et l’investissement de 250 milliards d’ici 2030.
Dans un discours vendredi lors de l'inauguration du Sommet mondial d'action pour le climat, qui se tient dans le cadre de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28) à Expo City Dubaï, Cheikh Mohamed ben Zayed a déclaré que la réunion d'aujourd'hui intervient à un moment où le monde est confronté à de nombreux défis, dont le plus important est le changement climatique et ses répercussions qui affectent tous les aspects de la vie.
Il a déclaré que les EAU ont investi 100 milliards de dollars dans le financement de l'action climatique et des énergies renouvelables et propres et s'engagent à investir 130 milliards de dollars supplémentaires au cours des sept prochaines années, ainsi que d’avoir tracé la voie nationale pour atteindre la neutralité climatique d'ici 2050.
De son côté, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a déclaré dans un discours que « les efforts combinés des pays protègent la planète des répercussions climatiques, soulignant l’importance d’une transition rapide, juste et équitable vers des sources d’énergie renouvelables.
« Il est encore temps de se remettre sur les rails et d'atteindre les objectifs de l'Accord de Paris », a-t-il dit, félicitant les dirigeants émiratis pour l'approbation rapide de l'ordre du jour de la Conférence des Parties.
Pour sa part, le roi britannique Charles III a déclaré que les conférences des parties sont une opportunité pour la coopération internationale et la réalisation des objectifs climatiques, exprimant son espoir que la COP28 constituerait un tournant vers une action réelle face aux défis climatiques et à la perte de biodiversité. (Fin). (G.K.)