VIENNE, 21 Septembre (KUNA) -- Le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Haïtham Al-Ghaïs, a affirmé, jeudi, que la demande en énergie est en constante augmentation partout dans le monde, au moment où le changement climatique pose d'énormes défis à tous.
« Le traitement de ces deux faits ne doit pas être considéré séparément », a ajouté Al-Ghaïs dans un article qu'il a écrit dans le journal autrichien Die Presse, s’attendant à une augmentation de 23% de la demande mondiale d'énergie d'ici 2045, alors que la demande mondiale totale de pétrole atteindra environ 110 millions de barils par jour. Le pétrole restera donc un élément essentiel de l’infrastructure énergétique mondiale dans les années et décennies à venir.
Al-Ghaïs a expliqué que d'ici 2045, environ 29% des besoins énergétiques mondiaux seront couverts par le pétrole, ce qui nécessite des investissements d'une valeur de 12.100 milliards de dollars, soit plus de 500 milliards de dollars par an, qui peuvent garantir un approvisionnement durable malgré le fait que les investissements mondiaux ces dernières années sont restés bien inférieurs à cette valeur.
Il a souligné qu'à l'heure actuelle, aucune forme d'énergie ne peut couvrir les besoins énergétiques actuels et attendus dans le futur, soulignant la nécessité de développer une approche qui inclut tous les peuples, les sources d'énergie et technologies et réponde aux besoins de prospérité et de développement généraux.
Al-Ghaïs a expliqué que les États membres de l'Opep sont prêts à fournir de l'énergie à des prix raisonnables, ce qui contribuera, d'une part, à éliminer la pauvreté énergétique généralisée dans de nombreux pays en développement, et d'autre part, sera également nécessaire pour répondre aux besoins énergétiques des générations futures.
Il a ajouté que les États membres de l'Opep continuent d'investir dans le développement, la production et le raffinage du pétrole, en plus de la recherche et du développement de technologies respectueuses de l'environnement, avec beaucoup d'efforts et d'expérience, dans le but de réduire les émissions de carbone résultant de l'industrie pétrolière.
Ces États membres investissent également davantage dans le développement des énergies renouvelables et la production d'hydrogène comme carburant, afin de contribuer à la réduction des gaz à effet de serre et de permettre également à d'autres pays à utiliser ces technologies et ces résultats. (Fin)(A.K.)(G.K.)