VIENNE, 30 Juillet (KUNA) -- L'Office des Nations unies contre le crime et la drogue (ONUDC) a confirmé, vendredi, que les migrants constituent la moitié des victimes de la traite des êtres humains.

L’Office a fait savoir, dans un communiqué, à l'occasion de la Journée internationale contre la traite des êtres humains, célébrée le 30 juillet de chaque année, que l'épidémie du nouveau coronavirus (Covid-19) a augmenté le risque d'exploitation des victimes.

Le communiqué indique que le Réseau des Nations unies pour les migrations affirme son engagement à mettre fin à la traite des êtres humains et appelle les Etats à renforcer le cadre juridique pour lutter contre la traite des êtres humains et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants.

Il a appelé à créer une plateforme pour les victimes et les survivants de la traite, leur permettant d'être des agents de changement dans les sociétés, de protéger leurs droits et leur dignité, et d'apprendre de leurs expériences, en plus de surveiller les routes migratoires pour prévenir la traite, de poursuivre les auteurs et de fournir protection et assistance à ces personnes vulnérables à tous les stades de la migration.

Le réseau a, également, appelé à ce que les voix des victimes et des survivants soient au cœur des efforts visant à mettre fin à la traite des êtres humains.

Les organisations internationales célèbrent la Journée internationale contre la traite des êtres humains pour mettre en lumière la crise humanitaire et sensibiliser à sa gravité et à son impact sur les sociétés. (Fin)(M.H.)(G.K.)