ALGER, 18 Mai (KUNA) – Le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a souligné, mardi, la nécessité de l'application intégrale de l'accord sur le cessez-le-feu conclu entre les parties libyennes, par le retrait des mercenaires étrangers et la mise en œuvre de l'interdiction des armes imposée par le Conseil de sécurité de l'ONU.

Intervenant lors de la réunion ministérielle du Conseil africain pour la paix et sécurité, qu'il a présidé mardi, le responsable algérien a appelé à focaliser les efforts sur la création des mécanismes du contrôle du cessez-le-feu, afin de préserver la souveraineté, la sécurité et l'unité territoriale de la Libye.

« L'Union africaine doit harmonier ses efforts pour réaliser l'objectif de la tenue des élections, le 24 décembre prochain, et la réussite de la réconciliation nationale et de la réunification des institutions nationales », a-t-il ajouté.

Boukadoum a également appelé à soutenir le gouvernement libyen dans le but d'améliorer les conditions de vie des citoyens, d'affronter la crise sanitaire et de protéger les migrants et les déplacés.

« En dépit de l'engagement des parties libyennes dans l'accord sur le cessez-le-feu, d'avantages d'efforts sont nécessaires pour lutter contre les tensions militaires, politiques et économiques en cours en Libye », a-t-il affirmé.

La session ministérielle du Conseil africain pour la sécurité et la paix est tenue à la lumière du progrès significatif enregistré dans le dialogue interlibyen, comme résultat à la conférence de Berlin sur la Libye, tenue en janvier 2020.

Cette réunion a pour but de discuter du progrès dans le dialogue et la paix, et de soutenir les efforts de l'émissaire onusien et le gouvernement d'union nationale dans leurs missions. (FIN)(M.R.)(D.CH).