KOWEÏT, 14 Décembre (KUNA) -- Le procureur général, Saad Al-Safran, a annoncé, dimanche, la création, en 2026, d’un Parquet des affaires bancaires, chargé d’enquêter sur les crimes bancaires, notamment la fraude électronique, la falsification bancaire et les infractions liées à l’émission de chèques sans provision, dans une démarche considérée comme la plus marquante depuis des années pour la protection du système bancaire.
Dans un communiqué de presse, le conseiller Al-Safran a expliqué que « les transformations financières accélérées ont rendu la création de ce parquet une nécessité impérieuse afin de renforcer la confiance dans les transactions bancaires », soulignant que la prochaine phase connaîtra un développement qualitatif des mécanismes de lutte contre la criminalité dans le secteur bancaire et une amélioration de l’efficacité des procédures y afférentes.
Il a précisé que la sélection des membres du Parquet des affaires bancaires se fera selon des critères objectifs fondés sur l’expérience pratique et la compétence professionnelle, dans le but de mettre en place un dispositif d’enquête et de poursuite capable de faire face aux crimes bancaires modernes qui évoluent à un rythme soutenu.
Le communiqué a indiqué que le nouveau parquet sera, pour la première fois, chargé de préparer des études et des rapports analytiques périodiques visant à suivre les méthodes de la criminalité bancaire et à proposer des solutions pratiques pour en limiter la portée, faisant de cette entité une source principale d’information et d’analyse dans ce domaine.
Il a ajouté que ce parquet lancera, chaque fois que nécessaire, des programmes de sensibilisation juridique destinés aux institutions et aux individus afin de renforcer la prise de conscience des crimes numériques et de clarifier les mesures prises à leur encontre, en phase avec l’évolution des méthodes de fraude électronique.
Cette décision constitue une étape importante pour la protection de l’économie nationale, le renforcement de la sécurité des transactions financières des particuliers et des institutions, et l’ancrage d’un environnement économique stable et sûr. (Fin)(N.S)(A.H)