NEW YORK, 7 Novembre (KUNA) -- Le Koweït a expliqué, jeudi soir, que le traitement des questions relatives aux enfants touchés par les conflits armés doit aller au-delà de l’aide d’urgence pour s’engager pleinement en faveur de l’autonomisation et d’une protection durable, notant que la souffrance des enfants dans les zones de conflit a dépassé les limites de la catastrophe humanitaire et est devenue une menace directe pour la structure et l’avenir des sociétés.
Intervenant aux discussions de la troisième commission de l’Assemblée générale des Nations unies sur la promotion et la protection des droits de l’enfant, l’attachée diplomatique de la mission permanente du Koweït, Mariem Mansouri, a déclaré : « Quand nous regardons la carte du monde aujourd’hui, nous la trouvons malheureusement souillée de conflits et de crises qui privent les enfants de leur droit à une vie décente, depuis Gaza, dont les enfants sont témoins des formes de violence les plus horribles au quotidien, jusqu’en République démocratique du Congo, au Myanmar et au Soudan, où les enfants sont confrontés au meurtre, à l’embrigadement, au déplacement forcé et à la privation d’éducation ».
Elle a ajouté que « cette horrible réalité nous impose à tous une responsabilité morale et humanitaire urgente, car la conscience de l’humanité ne peut se calmer alors que l’innocence des enfants est usurpée et que leur avenir est retiré à la vue de tous », estimant que « les enfants sont l’espoir de l’humanité et la base de son avenir ; les protéger n’est pas un choix, mais plutôt un devoir moral et juridique qui incombe à nous tous ».
Elle a, dans ce cadre, rappelé le rôle humanitaire pionnier joué par le Koweït tout au long de son histoire dans la défense des droits des enfants dans les zones en crise.
Elle a mis l’accent sur les efforts qui ont fait du Koweït l’un des plus grands donateurs aux programmes visant à réhabiliter la vie des enfants dans les zones de crise, comme son soutien à l’éducation de plus de deux millions d’enfants dans les zones de conflit et sa contribution à leur fournir des soins de santé et psychologiques en Syrie, au Yémen et ailleurs en étroite coopération avec les organisations onusiennes spécialisées.
Mansouri a mis en valeur les efforts sincères déployés par les rapporteurs spéciaux et les experts des Nations unies pour dévoiler les conditions difficiles et les défis graves qui privent les enfants de leur innocence et de leur sécurité et rappeler la communauté internationale de sa responsabilité pour préserver les enfants et protéger leur avenir. (Fin)(A.T.)(O.K.)