DOHA, 4 Novembre (KUNA) –- Le représentant de Son Altesse l’Emir du Koweït, Cheikh Mechaal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, Son Altesse le Premier ministre, Cheikh Ahmad Abdallah Al-Ahmad Al-Sabah a pris part, mardi, au deuxième Sommet mondial pour le développement social, organisé à Doha.
Lors de son discours, prononcé au nom du Koweït, Son Altesse a insisté sur la nécessité de renforcer les efforts internationaux et les partenariats responsables, afin de faire face aux défis mondiaux contemporains, dans l’objectif de consolider la paix, la sécurité et la stabilité des sociétés.
Cette rencontre vient réaffirmer l’engagement de la communauté internationale envers les principes de la Déclaration de Copenhague sur le développement social, qui a jeté les bases d’un modèle de développement centré sur l’humain, et a ouvert la voie à la Déclaration du Millénaire et à l’Agenda 2030 des Nations Unies (ONU) pour le développement durable, a souligné Son Altesse le Premier ministre.
Son Altesse a, également, rappelé que le Koweït s’est distingué par son expérience dans la promotion des droits humains, à travers des lois fondées sur la justice, l’égalité et l’égalité des chances. Ces politiques, a-t-il ajouté, ont permis de garantir à chaque citoyen l’accès à l’éducation, à la santé, au logement et à un emploi digne, faisant de l’être humain « le cœur et le moteur du développement ».
Évoquant le rôle humanitaire de son pays, Cheikh Ahmad Al-Ahmad a mis en avant l’action du Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (FKDEA), créé en 1961, qui a financé des projets de développement dans 107 pays pour un montant dépassant 9 milliards de dinars koweïtiens, traduisant, ainsi, la vocation humanitaire et pacifique du Koweït.
Le représentant de Son Altesse l’Emir a, en outre, insisté sur le fait que les défis mondiaux actuels dépassent la capacité d’un seul pays à les affronter seul, et que seule une coopération internationale sincère et durable peut garantir un avenir plus juste et stable.
Il a ajouté que le développement équitable ne saurait être un acquis passager, mais plutôt une responsabilité collective, appelant la communauté internationale à adopter « une vision commune fondée sur la solidarité, la dignité humaine et la justice sociale ». (Fin) (N.F.) (A.A.)