LE CAIRE, 14 Octobre (KUNA) -- La huitième réunion du Comité général des États parties à la Convention arabe contre la corruption s’est ouverte mardi au Caire, avec la participation du Koweït. Les discussions ont porté sur les moyens de renforcer la coopération arabe dans la prévention et la lutte contre la corruption.
Lors de l’ouverture, la directrice du Département des affaires juridiques de la Ligue arabe, Maha Bakhit, a indiqué que les représentants des États parties examineraient le rapport du Secrétariat général concernant les mesures prises pour mettre en œuvre les recommandations issues de la septième réunion du Comité, tenue en octobre 2024.
Les participants étudient également le plan d’action présenté par la Commission palestinienne de lutte contre la corruption, visant à appliquer les conclusions de la cinquième session de la Conférence des États parties.
Bakhit a précisé que l’ordre du jour comprend aussi une proposition irakienne visant à créer un conseil regroupant les chefs des services chargés de l’intégrité et de la lutte contre la corruption dans les États membres, ainsi qu’une initiative jordanienne intitulée « Vers des gouvernements numériques transparents et inspirant la confiance ».
Elle a ajouté qu’une autre proposition de l’Irak, portant sur l’élaboration d’un guide régional pour les enquêtes financières parallèles liées aux crimes de corruption, serait également examinée.
La réunion se tient sous la présidence de la Palestine, en sa qualité de présidente de la cinquième session de la Conférence des États parties à la Convention, avec la participation d’experts gouvernementaux et de représentants d’organismes indépendants.
Le Koweït est représenté à la réunion par Yasmine Aba Al-Qalub, experte principale à l’Autorité générale de lutte contre la corruption (Nazaha). (Fin) (M.M.) (Kh.J.)