KOWEÏT, 9 Octobre (KUNA) -- Plusieurs dirigeants ont salué, jeudi, l’annonce faite par le président américain, Donald Trump, concernant un accord conclu, sous médiation du Qatar, entre le Hamas et l’occupation israélienne, marquant la première phase du plan de paix pour Gaza. Il s’agit d’un cessez-le-feu, du retrait des forces de l’occupant, de l’acheminement de l’aide humanitaire, ainsi que de l’échange de prisonniers.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a fait part de sa satisfaction face à cet accord, espérant qu’il constituera un pas vers un règlement politique global, réaffirmant que la paix durable passe par la fin de l’occupation israélienne des territoires palestiniens et par la création d’un État palestinien indépendant sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.
De son côté, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a qualifié cette annonce de moment de profond soulagement pour tous, particulièrement pour les civils de Gaza et les familles des prisonniers ayant souffert au cours des deux dernières années.
Il a salué les efforts diplomatiques menés par l’Egypte, le Qatar, la Türkiye et les Etats-Unis, soutenus par plusieurs partenaires régionaux, ayant permis d’aboutir à cette étape jugée cruciale.
A New York, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a fait part de son plein appui à cette initiative, appelant toutes les parties à respecter les dispositions de l’accord, à la libération immédiate de tous les otages, à la mise en place d’un cessez-le-feu durable, et à l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire à Gaza.
Guterres a affirmé que l’ONU est prête à soutenir la mise en œuvre complète de l’accord, à intensifier la livraison d’aide humanitaire, et à contribuer aux efforts de reconstruction et de relèvement à long terme dans le territoire palestinien. (Fin)(N.Q.)(A.A.)