KUALA LUMPUR, 24 Mai (KUNA) -- Le secrétaire général adjoint aux affaires politiques et aux négociations du Conseil de coopération du Golfe (CCG), Abdslaziz Al-Awaichek, a exprimé samedi son espoir que le deuxième sommet entre le CCG et l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) et le premier sommet entre le CCG, l'ASEAN et la Chine, prévus à Kuala Lumpur, aboutiront à l'adoption d'une position commune sur la question palestinienne, reflétant l'unité des positions régionales et internationales sur les souffrances humanitaires auxquelles sont confrontés les civils dans la bande de Gaza.
Dans une déclaration à l’Agence de presse du Koweït (KUNA), il a fait savoir que les discussions sont toujours en cours concernant le texte de la déclaration conjointe pour les deux sommets prévus les 26 et 27 mai, soulignant son aspiration à un consensus similaire à celui atteint lors du sommet de Riyad en 2023, qui a annoncé une déclaration globale sur la bande de Gaza.
La déclaration de Riyad, a-t-il rappelé, a réclamé un cessez-le-feu immédiat et permanent, garantissant l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, soutenant le rôle de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) et d'autres agences de l'ONU, tout en affirmant la solution à deux États.
Il a exprimé ses regrets quant au non-respect par l'entité occupante israélienne des décisions de la Cour internationale de Justice et celles des Nations Unies, et a exprimé sa déception quant à la réticence de certains pays de l'ASEAN à adhérer à la déclaration de 2023 sur Gaza, déclarant : « Malheureusement, nous ne sentons pas qu'il y a le même soutien à la question de Gaza de la part de certains États membres de l'ASEAN et à ce sur quoi nous avons convenu il y a deux ans, que ce soit concernant le blocus ou la situation générale à Gaza. »
Il a souligné que les trois blocs, le CCG, l'ASEAN et la Chine, représentent plus de 25% du PIB mondial et jouent un rôle essentiel dans l'économie mondiale et la stabilité régionale, citant des initiatives de sécurité telles que la participation de certains pays de l'ASEAN et du CCG aux forces maritimes combinées de 34 nations pour protéger la navigation dans le Golfe, la mer Rouge et la mer d'Arabie.
Il a également souligné l'importance de la coopération entre les trois blocs pour relever les défis liés à la sécurité des routes maritimes qui affectent le commerce entre l'Asie et l'Europe, expliquant que la Chine a également une présence navale active en mer Rouge. (FIN)(A.B.)(R.M.)