NEW YORK, 7 Décembre (KUNA) -- Le représentant permanent du Koweït aux Nations unies, Tarek Al-Bannai, a expliqué que tout avancement dans le dossier des disparus Koweïtiens en Irak nécessite une réelle volonté à traduire les promesses en actions loin des tergiversations.
Intervenant à une session du Conseil de sécurité sur la situation en Irak, Al-Bannai a rappelé que le 41e rapport du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, met en exergue une souffrance humanitaire qui dure depuis les années 1990, rappelant que 308 cas de disparition restent toujours non élucidés. Il a, dans ce cadre, appelé à un suivi onusien du travail de terrain de toutes les parties concernées ainsi qu’à davantage de transparence pour connaître la réalité.
Il a affirmé que toutes les parties concernées, notamment la Mission d’assistance des Nations unies pour l’Irak (Manui) et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), sont conscientes du retard énorme accumulé au fil des ans concernant le dossier des disparus, évoquant les rapports des comités techniques qui prouvent un blocage du dossier.
« Les familles des disparus ont le droit que nous travaillons sincèrement et en toute loyauté pour élucider chaque dossier et mettre fin à leurs souffrances », a-t-il précisé, appelant à un mécanisme onusien plus performant capable d’accélérer les recherches et les investigations d’autant plus que la mission onusienne en Irak touche à sa fin.
Al-Bannai a déploré la dégradation des relations entre le Koweït et l’Irak dans plusieurs domaines, affirmant que l’Irak avait pris l’année dernière plusieurs décisions qui ont déclenché la dégradation des relations bilatérales, après plusieurs années d’avancement.
Al-Bannai a, dans ce cadre, cité l’annulation par l’Irak du protocole d’échange sécuritaire signé en 2008, et le refus de répondre aux demandes du Koweït de tenir des réunions techniques dans le cadre de la convention de gestion de la navigation maritime à Khour Abdallah, signée en 2012.
L’Irak avait, également, décidé de suspendre le travail des comités techniques et juridiques chargés de tracer les frontières maritimes.
Al-Bannai a réitéré l’engagement du Koweït en faveur de la convention signée en 2012 et du protocole signé en 2008, et de relancer les relations avec l’Irak, appelant Bagdad à corriger le statut juridique de la convention et à reprendre les réunions des comités techniques et juridiques. (Fin)(O.K.)