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Le ministère de la Santé organise un symposium pour introduire la fibrillation auriculaire cardiaque

Le symposium pour introduire la fibrillation auriculaire cardiaque
Le symposium pour introduire la fibrillation auriculaire cardiaque

KOWEÏT, 9 Octobre (KUNA) - - Le ministère de la Santé, représenté par le Centre cardiologique « Salman Al-Dabbous », a organisé mercredi un symposium pour introduire la fibrillation auriculaire cardiaque sous le slogan « Régulez votre pouls... sauvez votre cœur », en coopération avec des experts des États arabes du Golfe et des États-Unis, et vise à identifier les symptômes et les méthodes de traitement, et examiner les dernières recommandations internationales en matière de diagnostic et de traitement.

La cheffe du département de cardiologie de l'hôpital Al-Adan, Samah Al-Kharji, a affirmé dans son discours d'ouverture du symposium que cet évènement met en lumière des cas spécifiques de personnes atteintes de cette maladie, comme les femmes qui souffrent de fibrillation auriculaire pendant la grossesse et au-delà, les personnes âgées et les patients atteints de cancer.

Al-Kharji a expliqué que la fibrillation auriculaire est l'une des maladies cardiaques électriques les plus courantes au Koweït, notant que l'intensification des programmes de sensibilisation et le suivi des derniers développements en matière de méthodes thérapeutiques ont contribué à limiter ses effets et à contenir la maladie qui peut entraîner une augmentation des risques d'accident vasculaire cérébral.

Elle a évoqué une étude récemment menée sur des patients atteints de fibrillation auriculaire à l'hôpital Al-Adan pour déterminer l'effet de la présence de maladies chroniques sur cette maladie et combien d'entre eux sont orientés vers des cliniques spécialisées. Les résultats ont montré que les patients atteints de fibrillation auriculaire ont une prévalence de l'hypertension, du diabète et de l'obésité à un taux de plus de 50%.

Elle a ajouté que l'étude a également révélé que peu de patients ont été orientés vers des cliniques spécialisées ce qui peut avoir un impact sur le développement de la maladie, et nécessite d’intensifier les programmes de sensibilisation. (Fin)(M.F.) (G.K.).