LE CAIRE, 20 Juin (KUNA) -- Les représentants des Etats membres dans le Processus consultatif régional pour les pays arabes sur les questions relatives à la migration et aux réfugiés (ARCP), ont affirmé, jeudi, que la sécurité et la sûreté des réfugiés et le partage des charges et des responsabilités pour soutenir les pays d'accueil et de transit à leur fournir une protection et des services de base, est l’une des garanties fondamentales de la stabilité des pays.
Selon un communiqué de l’ARCP de la Ligue arabe à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés, la hausse du nombre de réfugiés dans le monde en général et dans la région arabe en particulier sape tous les efforts déployés pour parvenir au développement malgré tous les plans élaborés aux différents niveaux mondial, régional et national.
Dans ce contexte, il a salué les initiatives de Bahreïn contenues dans la déclaration publiée par le 33e Sommet arabe concernant la fourniture de services éducatifs aux personnes touchées par les conflits dans la région.
Il a de même salué la déclaration des dirigeants arabes au sommet de Bahreïn condamnant l'agression israélienne en cours contre la bande de Gaza, dont les réfugiés constituent plus de 70% de la population, et ce à quoi le peuple palestinien est exposé depuis octobre 2023.
Il a évoqué les décisions du Conseil de la Ligue arabe et les résolutions pertinentes de l'ONU, qui incluent le rejet du nettoyage ethnique et du déplacement forcé du peuple palestinien.
Le texte a exprimé son rejet des tentatives visant à attiser la crise aux dépens des pays arabes, en particulier de l'Égypte et de la Jordanie, et les tentatives visant à liquider la question palestinienne qui constituent une menace pour la sécurité nationale arabe.
Il a réaffirmé la nécessité de prendre en compte la vie privée des réfugiés palestiniens, qui sont considérés comme le groupe de réfugiés le plus ancien au monde depuis 1948 et qui ont été soumis pendant la Nakba et jusqu'à présent au nettoyage ethnique et à plus d'un déplacement forcé à la suite des événements qui ont eu lieu dans la région arabe.
Il a également imputé à l'occupation la responsabilité juridique, politique et morale de l'émergence et de la persistance du problème des réfugiés palestiniens, rejetant toute action de toute partie visant à abolir le droit au retour, et les tentatives de réinstallation ou de liquidation ou de remplacement de l'UNRWA, en particulier à la lumière de la guerre génocidaire et la famine dans la bande de Gaza.
Par ailleurs, le communiqué indique qu'un an après le début de la crise au Soudan, qui a entraîné la sortie d'importants flux de personnes déplacées soudanaises et le déplacement des réfugiés accueillis par le Soudan vers d'autres pays voisins, le nombre de réfugiés a atteint plus de 1,8 millions de réfugiés et de rapatriés ayant fui vers les pays voisins, en plus de 6,8 millions de personnes déplacées à l'intérieur du pays. (Fin)(G.K.)