PARIS, 23 Mai (KUNA) -- Le président français Emmanuel Macron a mis l’accent, jeudi, sur la reprise du dialogue politique en Nouvelle-Calédonie et de former une mission de « médiation » dans l'archipel qui présentera les résultats de ses travaux dans un délai d'un mois.
Lors d’une conférence de presse en Nouvelle-Calédonie, Macron a exprimé ses regrets face à l’absence actuelle d’une « vision commune pour l’avenir ».
Il a expliqué qu'il ne souhaitait pas que la réforme électorale soit votée « par la force », mais qu'il se « donnerait » quelques semaines pour permettre la reprise du calme et du dialogue « dans le but de parvenir à un accord global ».
Macron a mis en garde contre le danger de la poursuite des violences qui durent depuis onze jours en Nouvelle-Calédonie.
Il a rappelé que les forces de sécurité ont été soutenues par 3.000 officiers et de 130 membres du Groupement d'intervention de la gendarmerie nationale (GEGN), en plus de la mobilisation de véhicules blindés et d'hélicoptères, dans le but de faire respecter la loi et d'assurer le plein contrôle de la situation.
Il a appelé les manifestants à lever le blocus et les barrages routiers dans les prochaines heures pour lever l'état d'urgence en Nouvelle-Calédonie.
Le président français Emmanuel Macron est arrivé hier soir, mercredi, en Nouvelle-Calédonie pour rencontrer séparément les forces politiques, dans le but de négocier, de trouver une solution et d'apaiser la situation sur le terrain.
Les autorités françaises avaient déclaré plus tôt que l'état d'urgence était entré en vigueur en Nouvelle-Calédonie après des émeutes qui ont fait de nombreux morts et des centaines de blessés. (FIN)(M.A.)(R.M.)