DOHA, 7 Mai (KUNA) - La 15e Conférence de Doha pour le dialogue interreligieux a été lancée mardi à Doha sous le titre « Les religions et l’éducation de l'enfance à la lumière des changements familiaux contemporains », avec la participation d'universitaires, de chefs religieux, de chercheurs, et de spécialistes dans les questions de développement familial et social.
« Nous croyons tous aux valeurs religieuses communes consacrées au concept de famille, établissant les valeurs de compassion, de solidarité et de coopération entre ses membres et la relation sacrée entre eux », a déclaré dans son discours lors de la conférence de deux jours le président du conseil d'administration du Centre international de Doha pour le dialogue interreligieux, Ibrahim Al-Nuaimi.
Il a ajouté que le système familial dans les religions célestes présente une grande similitude dans son identité, son concept, ses valeurs et ses principes, car il constitue le noyau solide de la société, notamment en termes d'interdépendance, de connexion, d'éducation et de compassion, soulignant que les religions accordent une grande attention à la famille, en lui posant les fondements spirituels, intellectuels et moraux sur lesquels elle peut s'appuyer pour son établissement, sa survie, son développement et pour parvenir à sa cohésion et à son succès.
Al-Nuaimi a souligné l'importance de bénéficier du dialogue interreligieux pour renforcer les valeurs familiales qui, aujourd'hui, à la lumière des changements contemporains, sont exposées à des défis profonds et radicaux et à des interventions extérieures qui produisent un certain nombre de transformations terrifiantes et de grands dangers menaçant le système familial.
La conférence discutera de quatre axes principaux, le premier étant d'expliquer la structure de la structure familiale en termes de concept, de statut et de responsabilité du point de vue des religions, tandis que le deuxième axe discutera de l'énoncé du rôle central de la famille dans l'éducation, en mettant l'accent sur les composantes de la structure interne d'une famille saine et son impact sur le développement et la renaissance des sociétés et des nations.
Le troisième axe discutera des problèmes familiaux contemporains en tentant de les clarifier et de leur impact sur la famille et de la manière de fournir des moyens de soutien et de traitement pour ces problèmes, tandis que le quatrième axe portera sur les conflits armés et leur impact sur la famille.
Pour sa part, la ministre d'État chargée de la Coopération internationale au ministère qatari des Affaires étrangères, Loulwa Al-Khater, a souligné l'importance du dialogue et de l'échange d'opinions et d'idées pour construire des ponts de coopération et de confiance dans un monde déchiré par les conflits, appelant à atteindre le noble objectif de rassembler des croyants et des spécialistes pour ouvrir de nouveaux horizons humanitaires afin de trouver des moyens et des solutions pour traiter les problèmes contemporains urgents, y compris ceux de la famille et de l’éducation des enfants.
Elle a indiqué que les violations des droits de la famille, des femmes et des enfants sont actuellement révélées de manière flagrante dans le génocide dont est victime la population de Gaza, en particulier dans le soutien économique, militaire et diplomatique officiel reçu par les forces d'occupation israéliennes dans les forums internationaux.
Al-Khater a déclaré qu'en dépit de tous les échecs officiels, la conscience collective des gens de toutes leurs religions, coutumes et orientations a transcendé le récit poussé dans les espaces médiatiques traditionnels pour créer un nouvel espace de liberté. (Fin)(S.S.) (G.K.).