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Le Koweït participe aux travaux de la Conférence des Etats parties à la Convention arabe de lutte contre la corruption

La cinquième session de la Conférence des Etats parties à la « Convention arabe de lutte contre la corruption »
La cinquième session de la Conférence des Etats parties à la « Convention arabe de lutte contre la corruption »

LE CAIRE, 7 Mai (KUNA) -- Les travaux de la cinquième session de la Conférence des États parties à la « Convention arabe de lutte contre la corruption » ont été lancés mardi au siège du Secrétariat général de la Ligue arabe, avec la présidence de la Palestine et la participation du Koweït.

Le sous-secrétaire général et chef du département des affaires juridiques de la Ligue arabe, l'ambassadeur Mohamed Lamine Ould Akik, a déclaré dans un discours qu'il a prononcé au nom du secrétaire général de la Ligue, Ahmed Aboul Gheit, lors de la séance d'ouverture, que « le fléau de la corruption inquiète tous les décideurs et parties prenantes du monde entier et sape et entrave le développement dans la plupart des pays du monde ».

Il a ajouté que la Convention, qui a été approuvée par le Conseil des ministres arabes de l'Intérieur et de la Justice lors de leur réunion conjointe en 2010 et est entré en vigueur en 2013, vise à coordonner les efforts des parties, à améliorer leurs capacités, à renforcer leur coopération, échanger leurs expériences, développer leurs mécanismes et intensifier l'échange d'expériences et de méthodes de surveillance, de poursuite et de détection.

Ould Akik a appelé les pays qui n'ont pas encore adhéré à cette convention à accélérer le processus, notant que les Etats parties ont atteint 15 pays arabes sur 22, dont le dernier est la Somalie en 2023, ce qui signifie que 7 pays arabes sont toujours en dehors de cette convention. « C'est ce à quoi nous espérons remédier, et nous y travaillons dur en coordination avec les responsables gouvernementaux concernés », a-t-il dit.

Pour sa part, le chef de la Commission palestinienne anti-corruption, Raed Radwan, a confirmé dans son discours que son pays, qui cherche à conquérir sa liberté en mettant fin à l'occupation israélienne sur ses terres et en construisant un État palestinien indépendant sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, a bâti des institutions étatiques sur le terrain et a pu rejoindre de nombreuses organisations internationales dans un effort pour parvenir à une bonne gouvernance.

Radwan a ajouté que l'héritage national et la lutte du peuple palestinien sont le principal et véritable moteur du processus anti-corruption, notant que la Commission palestinienne anti-corruption a été créée en 2010 en tant qu'institution nationale indépendante soucieuse d'atteindre l'intégrité et de lutter contre la corruption. (Fin)(M.M.) (G.K.).