Ramallah, 2 Mai (KUNA) - Le Syndicat des journalistes palestiniens a rapporté, jeudi, que 135 professionnels des médias ont été tués depuis le 7 octobre 2023, dont 33 depuis le début de cette année.
Lors d'une conférence de presse, à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le président du Comité des libertés du Syndicat des journalistes palestiniens, Mohamad Al-Laham a souligné que les forces d'occupation ont arrêté 100 journalistes, dont quatre sont portés disparus.
Il a confirmé que 33 familles ont été tuées suite aux tirs de missiles sur les maisons des journalistes, 18 journalistes, hommes et femmes, ont été blessés par balles et 19 par des fragments de roquettes et d'obus, en plus de la destruction totale ou partielle de 86 bureaux et institutions.
Il a souligné que les journalistes en Cisjordanie sont victimes d'abus, de passages à tabac, de gaz et de bombes assourdissantes, de menaces, d'attaques de la part des colons, de convocations pour enquête, d'amendes financières, de destruction d'équipement et d'assaut sur des maisons.
Al-Laham a déclaré que l'agression d'occupation en cours contre la bande de Gaza a conduit à l'arrêt de 25 stations de radio locales.
De son côté, le représentant de la Fédération Internationale des Journalistes, Mounir Zaarour, a affirmé lors de la conférence son soutien aux journalistes palestiniens, expliquant que des travaux sont en cours pour soumettre un dossier spécial pour les journalistes palestiniens tués pendant la « Guerre d'extermination » à la Cour pénale internationale (CPI). (Fin). (G.K.).