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Le rôle des femmes dans la lutte contre la corruption en débat à la Bibliothèque nationale

La secrétaire générale adjointe du Département de la de prévention à Nazaha, Abrar Al-Hammad.
La secrétaire générale adjointe du Département de la de prévention à Nazaha, Abrar Al-Hammad.

KOWEÏT, 28 Avril (KUNA) -- Le forum « Femmes contre la corruption », orgnaisé, dimanche, par l'Instance publique de lutte contre la corruption (Nazaha) en coopération avec l'Association culturelle et sociale des femmes, a mis en lumière le rôle des femmes dans la lutte contre la corruption.

Le forum, organisé à la Bibliothèque nationale du Koweït et avec la participation du bureau de l'ONU au Koweït, ainsi que plusieurs associations caritatives koweïtiennes et des membres du corps enseignant de diverses institutions éducatives, a été ouvert par la secrétaire générale adjointe du Département de la de prévention à Nazaha, Abrar Al-Hammad.

Al-Hammad a indiqué que le forum vise à accroître la sensibilisation aux questions de corruption, aux moyens de lutte, à renforcer les principes de l'intégrité dans la société, et à mettre en lumière le rôle des femmes dans le renforcement de l'intégrité et la lutte contre la corruption depuis leurs diverses positions, en expliquant tout ce qui peut les protéger contre le fléau de la corruption, ses dommages, les difficultés auxquelles elles pourraient être confrontées et comment les surmonter.

Elle a révélé que les femmes représentent 63 % de la main-d'œuvre dans le secteur public et 51 % de la main-d'œuvre totale au Koweït, soulignant l'importance de concentrer les efforts sur la sensibilisation et l'intégrité sociale pour qu'elles puissent avoir un impact positif sur la société dans son ensemble.

De son côté, la présidente de l'Association culturelle et sociale des femmes, Lulwa Al-Molla, a dit que la corruption « est devenue un phénomène social, politique et économique complexe qui affecte tous les pays, sapant les institutions démocratiques et ralentissant le développement économique, ce qui contribue à l'instabilité ».

La représentante du secrétaire général de l’ONU et coordinatrice résidente au Koweït, Ghada Eltahir, a souligné le cinquième objectif du plan de développement durable de l’ONU à l’horizon 2030, qui stipule l'égalité des sexes, expliquant que cet objectif est indispensable pour atteindre tous les objectifs convenus par les membres de l’ONU en septembre 2015.

La professeure Haila Al-Mukaimi, agissant en tant que chef du Département des sciences politiques à l'Université du Koweït, a affirmé que les réalisations des femmes koweïtiennes, en particulier dans le domaine de la lutte contre la corruption, nécessitent une surveillance et une documentation pour se refléter positivement dans tous les rapports qui mettent en lumière le rôle des femmes, en particulier dans les instances internationales. (Fin)(Y.T.)(A.H.)