Par Dalal Chrar
KOWEÏT, 28 Mars (KUNA) –- Les candidats cherchent, dans leurs campagnes électorales pour les élections législatives 2024, à toucher un large éventail d'électeurs, en recourant à divers secteurs de services, notamment la publicité. Des experts économiques ont confirmé, lors d'entretiens avec l'Agence de presse du Koweït (KUNA), que de nombreux secteurs bénéficient de ces campagnes électorales, notamment pour promouvoir leurs programmes électoraux à travers les médias et les annonces publicitaires.
Le chef du département d'économie et de finance de l'Université "Gulf", Osama Al-Falah, a indiqué que durant la période électorale, la demande pour certains services connaît une hausse significative, ce qui stimule leurs recettes financières de manière générale, notant que lors des récentes campagnes électorales, l'activité économique était relativement modérée, influencée par divers facteurs tels que la répétition fréquente du processus électoral au cours des trois dernières années et l'arrivée du mois de ramadan.
Pour sa part, le président de l'Association économique, Michari Al-Abdeljalil, a énuméré les secteurs qui profitent le plus de la période électorale, à savoir la publicité, l'approvisionnement alimentaire, les services logistiques, ainsi que les chaînes de télévision privées, les chaînes YouTube et les entreprises spécialisées dans l'organisation de séminaires et la fourniture de services médiatiques.
En raison de la tenue des élections durant le ramadan, les dépenses électorales ont adopté un comportement plus conservateur, réduisant les dépenses au minimum, et se concentrant sur les aspects essentiels, a souligné le PDG du Centre de recherche et d'études « Reconnaissance », Abdelaziz Al-Anjari.
Il a ajouté que dans des circonstances habituelles, les secteurs de services, notamment la publicité et les médias, bénéficient d'un flux financier important pouvant atteindre jusqu'à 20 millions de dinars koweïtiens, grâce aux campagnes électorales des candidats. Cependant, l'impact économique de cette hausse temporaire reste négligeable sur le volume d'activité de l'exercice. (Fin) (D.S.) (A.A.)