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La décision de la CIJ offre une opportunité pour restaurer le droit international, selon un diplomate palestinien

LE CAIRE, 28 Janvier (KUNA) — Le représentant permanent de l'État de Palestine auprès de la Ligue arabe, l'ambassadeur Mahend Al-Aklouk, a qualifié la décision de la Cour internationale de Justice (CIJ) contre l'entité israélienne occupante de « fait exceptionnel », expliquant qu’elle offre une nouvelle opportunité de restaurer le droit international et de sauvegarder la justice internationale et ses mécanismes.

Le Conseil de la Ligue arabe qui a débuté, dimanche, pour discuter de la formation d'une position arabe unifiée sur la décision de la Cour internationale de Justice rendue vendredi dernier concernant les mesures provisoires que l'entité occupante doit mettre en œuvre et respecter selon la plainte déposée par l'Afrique du Sud.

Lors de la session, Al-Aklouk a appelé dans son discours, distribué par la délégation palestinienne à la Ligue arabe, à tirer parti de cette décision pour développer la défense arabe des droits palestiniens, passant d'une rhétorique appelant et condamnant à des mesures juridiques, économiques, politiques et diplomatiques.

En outre, il a souligné que la décision de la CIJ, dans laquelle elle a affirmé avoir une compétence initiale pour traiter de l'affaire du génocide intentée par l'Afrique du Sud contre l'occupation, le séparatisme racial et le génocide, signifie clairement que l'entité occupante est aujourd'hui jugée pour le crime de génocide et d'incitation à celui-ci.

« Nous sommes aujourd'hui dans une nouvelle phase après la décision de la Cour internationale de Justice, et cette étape représente une opportunité pour nous, en tant que nations arabes, de développer notre défense des droits palestiniens conformément au droit international, en passant d'un discours d'appels et de condamnations à des mesures juridiques, économiques, politiques et diplomatiques visant à défendre la cause palestinienne et à protéger le peuple palestinien de manière plus efficace », a-t-il souligné.

Il a appelé les pays ayant pris de telles mesures à les réexaminer, à revenir en arrière et à tenir d'abord l'entité occupante responsable des crimes commis contre l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), ses institutions et son personnel à Gaza. Ensuite, il a appelé à examiner les accusations d'occupation, leurs objectifs et leurs racines.

Al-Aklouk a conclu son discours en avertissant tous les pays et entités complices de l'agression de l'occupation contre le peuple palestinien, ou qui la soutiennent, qu'ils seront partenaires de ses crimes et responsables de ses actes et violations devant la Cour internationale de Justice et tous les mécanismes de justice internationale et nationale à l'avenir. (Fin)(M.M.)(A.H.)