ALGER, 21 Septembre (KUNA) -- Le président nigérien détenu, Mohamed Bazoum, a porté plainte, jeudi, devant la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) pour obtenir sa libération et reprendre ses fonctions.
Dans des déclarations rapportées par la presse locale, l'avocat sénégalais, Seydou Diagne, a affirmé que Bazoum réclame que « le Niger rétablisse immédiatement l'ordre constitutionnel en lui rendant le pouvoir, qui devrait continuer à l'exercer jusqu'à la fin de son mandat, le 2 avril 2026 ».
Il a indiqué que la plainte déposée, le 18 septembre, accuse le régime militaire au pouvoir à Niamey d'avoir arrêté le président déchu, son épouse Aziza et son fils Salem « de façon arbitraire, violant sa liberté de mouvement », ajoutant que cela constitue de graves violations des droits de l'Homme.
En 2021, Bazoum a été élu premier président arabe du Niger ; un pays qui a connu quatre coups d'État depuis son Indépendance de la France en 1960, en plus de nombreuses tentatives échouées. (Fin)(M.R.)(A.A.)