KOWEÏT, 27 Janvier (KUNA) -- Un expert américain en cybersécurité a souligné, vendredi, la nécessité de soutenir et de développer des mesures préventives pour lutter contre la cybercriminalité, qui constitue une menace croissante et réelle pour les institutions et les entreprises du monde entier.
Selon Christensen Gallermo, ancien membre de la Central Intelligence Agency (CIA) et ancien diplomate américain, la prévention est la méthode la plus efficace et la moins coûteuse, financièrement et moralement, par rapport aux mesures prises après la survenance d'un cybercrime.
Dans une interview à l'Agence de presse du Koweït (KUNA), Gallermo a ajouté qu'il présente cette semaine son expérience au Koweït à travers une série de conférences et d'ateliers, en coopération avec l'ambassade des États-Unis au Koweït, et destinés à des spécialistes dans le domaine de la cybersécurité dans divers ministères et dans les secteurs pétrolier et privé.
Gallermo, qui travaille comme avocat partenaire au cabinet K&L Gates à Washington, a souligné que le partage des connaissances et des expériences et la discussion de différents scénarios de cybercriminalité aideront les pays et leurs institutions en général à éviter les crises catastrophiques qui pourraient être provoquées par la pénétration de l'espace numérique et des données dans les réseaux électroniques.
« Les criminels numériques pénètrent régulièrement les systèmes des grandes entreprises du monde entier et exigent des rançons pouvant atteindre 50 millions de dollars dans des cyberattaques appelées rançongiciels qui retiennent en otage les logiciels, les opérateurs informatiques, le réseau, les données ou même l'ensemble de l'infrastructure », a poursuivi l’expert américain.
Il a souligné la nécessité d'investir dans le soutien et le développement de mesures préventives pour lutter contre la cybercriminalité, d'autant plus que les pays se dirigent vers une dépendance totale à l'espace numérique pour répondre à leurs besoins quotidiens, aussi simples soient-ils. (Fin)(Y.T.)(G.K.)