VIENNE, 4 Décembre (KUNA) -- La réunion ministérielle d’aujourd’hui de la coalition de l’Organisation des pays producteurs de pétrole et d’autres pays producteur (Opep+), notamment la Russie, se tient après la décision des pays occidentaux de plafonner le prix du pétrole russe à 60 dollars le baril.
En effet, le Groupe des grands pays industrialisés (G7), l'Union européenne et l'Australie ont fixé, vendredi dernier, un plafond pour le prix du pétrole russe à 60 dollars le baril, à partir de 5 décembre.
Dans cette configuration, l’Opep+ aura deux options, selon certains analystes pétroliers. La première est de réduire la production d'environ un demi-million de barils par jour, en prévision des perspectives de récession de l'économie mondiale et la baisse de la demande de brut conséquente. La deuxième consiste à maintenir les niveaux de réduction décidés en octobre dernier, soit deux millions de barils par jour, en attendant l'évolution du marché mondial du pétrole, notamment après la baisse du prix du pétrole russe.
Des fluctuations des cours de pétrole enregistrées la veille de la réunion, après la décision de plafonner les prix du pétrole russe, pourraient créer des tensions au sein du cartel pétrolier, dans lequel la Russie est un acteur majeur et parmi les principaux producteurs mondiaux de brut.
De nombreux observateurs ont laissé entendre que le retour de la tendance haussière des prix au cours des derniers jours est dû aux informations fuitées sur une possible décision de réduire la production de l’Opep+ pour limiter la baisse des prix.
Les pays de l'Opep+ sont actuellement confrontés à une situation sensible et délicate puisque que des pays occidentaux ont imposé un prix très bas pour les ventes de pétrole à l'un des membres de la coalition. (FIN)(A.G.)(R.M.)