GENEVE, 29 Juin (KUNA) -- Le Koweït s’est dit préoccupé, mercredi, par le sort des personnes portées disparues à la suite du conflit en Syrie, notamment les victimes de disparition forcée. Lors d’un discours devant le Conseil des droits de l'Homme de l’ONU et la Commission d'enquête indépendante sur la Syrie, le représentant permanent du Koweït auprès des Nations unies à Genève, Jamal Al-Ghoneim, a indiqué « qu'en vertu du droit international et conformément à la résolution 2474 du Conseil de sécurité, il incombe aux parties au conflit de prendre toutes les mesures nécessaires pour déterminer le sort des personnes portées disparues », ajoutant que les rapports de la Commission d’enquête ont fait état de plusieurs disparitions forcées ayant lieu au cours de la dernière décennie, notamment en Syrie.
Il a appelé à la permission de l'entrée sûre et durable de l'aide humanitaire, à l'évacuation médicale et à la cessation de l’instrumentalisation de la famine comme outil de guerre, confirmant l’appui du Koweït à l'appel au cessez-le-feu immédiat lancé par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
« Lorsqu'un conflit armé éclate, les enfants sont les premières victimes. Ce groupe vulnérable est armé par force pour aller à la guerre et non à l’école, qui est souvent détruite par les attaques continues », a-t-il souligné.
Le Koweït estime qu’il n’y a aucune solution militaire à la crise syrienne et trouve que la seule solution possible serait politique répondant aux aspirations du peuple syrien, a affirmé l’ambassadeur, appelant le Conseil des droits de l'Homme à agir pour mettre fin à de nouvelles violations humanitaires. (Fin)(T.A.) (A.A.)