KOWEÏT, 25 mai (KUNA)— Le congrès sur « La migration des médecins arabes aux Etats Unis et en Europe, mécanismes et dangers » a mis en exergue, mercredi, la nécessité de retenir les compétences de la région arabe, comme étant un levier du développement.
Le responsable du congrès, Khaled Al-Saleh, a indiqué, dans une conférence que le Koweït a plaidé pour une coopération avec la Ligue des États arabes pour trouver un mécanisme de détection et de traitement des méthodes utilisées par les pays qui ont besoin d’immigration.
Il a ajouté que l’immigration des médecins arabes est l'une des plus grandes pertes et c'est un problème dont souffrent la plupart des pays arabes, indiquant que ces derniers subissent des pertes estimées de 200 milliards de dollars par an, en raison de la migration causée par le faible intérêt pour la recherche scientifique.
Les raisons de la migration vont des facteurs économiques, scientifiques, politiques et sociaux et le taux de l'émigration est de 8,6% par an, et cela montre que l'avenir du développement du monde arabe est en danger, a-t-il expliqué.
Par contre, les pays d'accueil profiteront de l’habileté de ces médecins, économisant ainsi leurs budgets de formation, en plus de la disponibilité d'une main-d'œuvre bon marché, a mentionné Al-Saleh. (Fin)(M.F.)(A.A.)