BRUXELLES, 18 Mai (KUNA) -- La Commission européenne a présenté, mercredi, son plan ambitieux de réduction de sa dépendance à l’énergie fossile russe, baptisé « Repower EU », d'une valeur de 300 milliards d'euros (315 milliards de dollars).
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré aux journalistes à Bruxelles que « le plan répond aux difficultés et aux turbulences du marché mondial de l'énergie causées par l'invasion russe de l'Ukraine. »
Elle a indiqué que le plan contient des propositions pour promouvoir l'efficacité énergétique, diversifier les approvisionnements et développer l'utilisation des énergies renouvelables, ainsi que « la stratégie de l'Union européenne pour l'énergie extérieure ».
« Nous mobilisons environ 300 milliards d'euros (315 milliards de dollars), dont environ 72 milliards d'euros (75 milliards de dollars) seront alloués sous forme de subventions et environ 225 milliards d'euros (236 milliards de dollars) sous forme de prêts », a-t-elle détaillé.
Elle a noté que l'Union européenne œuvre depuis plusieurs mois avec ses partenaires internationaux pour diversifier les approvisionnements énergétiques et avait déjà réussi à obtenir des quantités record de gaz naturel liquéfié et à obtenir des expéditions de gaz par gazoducs.
La stratégie énergétique de l'UE adoptée mercredi facilite la diversification des sources d'énergie externes et l'établissement de partenariats à long terme avec les fournisseurs, y compris la coopération sur l'hydrogène ou d'autres technologies vertes.
La stratégie réglemente également l'engagement de l'UE en faveur de la transition énergétique verte, des économies d'énergie pour réduire les hausses de prix, du développement des énergies renouvelables et des sources d'hydrogène et de l'intensification de la diplomatie énergétique.
Selon la stratégie, les principaux corridors d'hydrogène seront développés en Méditerranée et en mer du Nord. L'UE s’est engagé, également, à soutenir l'Ukraine, la Moldavie et les pays des Balkans occidentaux, en plus des partenaires les plus vulnérables de l'UE, pour contrer les effets de la crise russe invasion de l'Ukraine. (FIN)(N.K.)(R.M.)