LE CAIRE, 5 Décembre (KUNA)—Le rapport sur le développement arabe, intitulé « L'endettement des pays arabes : réalité, risques et modes de confrontation », a souligné l’importance du développement des marchés et institutions financières dans les pays arabes, comme prélude au règlement durable du problème de l’endettement.
Ce 5e rapport publié dimanche comme couronnement de la coopération entre l’Institut arabe de la planification du Koweït et l’Institut national de la planification d’Égypte, a évoqué les moyens de faire face aux défis inhérents à l’évolution de la dette publique dans la plupart des pays arabes.
Le rapport a également analysé les causes derrière ce problème, en prélude à la proposition des politiques de traitement et de l’instauration d’une durabilité financière et d’une plus large marge financière dans les pays arabes, ce qui contribuerait à accélérer le processus du développement économique.
Le texte a rappelé l'émergence de plusieurs initiatives internationales après l'exacerbation de la crise de la dette des pays en développement pour alléger le fardeau sur leurs économies, allant des programmes de rééchelonnement sous l'égide du (Club de Paris) aux initiatives d'annulation et de réduction de la dette, en particulier pour les pays pauvres très endettés.
Il a précisé que ces initiatives sont conditionnées à des réformes structurelles, sous le parrainage du Fonds monétaire international (FMI), notant que la plupart des pays a réalisé la durabilité financière de ses dettes, mais en payant de lourds tributs dans les deux domaines, économique et social.
Le texte a expliqué que la dette extérieure des pays en développement s'est élevée à environ 7. 8 milliards de dollars en 2018, ce qui équivaut à une augmentation estimée à plus de 80 % depuis 2009, soulignant que malgré la faible taille de l'endettement des pays en voie de développement par rapport aux pays développés, la dette présente des risques croissants pour nombre d'entre eux. (FIN)(M.CH.)(D.CH).