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Unanimité de la communauté internationale sur les droits du Koweït, après l'invasion irakienne

KOWEÏT, 1er Août (KUNA) - La politique koweïtienne, avec son équation en or, basée sur la vertu, l'indépendance, la diplomatie économique et humanitaire, a été sanctionnée par une unanimité internationale sans précédent lors de l'invasion, dont la 31ème commémoration est prévue, lundi, sur la formation de la Coalition internationale conforme à la Charte des Nations unies et sur le renforcement des droits koweïtiens.

A partir de 1961 et de la déclaration d'indépendance, la politique koweïtienne dans ses relations extérieures avec ses frères et amis a toujours respecté les considérations géographiques et de l'histoire.

A cet égard, l’écrivain Soliman Al-Shaheen constate dans son livre « la diplomatie koweïtienne entre crise et professionnalisme 2001 » que la politique koweïtienne a toujours adopté le principe de la transparence et éviter le double discours, et qu’elle est soutenue par la force économique et du Koweït.

Il a souligné le caractère unique de l'expérience démocratique du Koweït dans son environnement et son message culturel et humanitaire qui est basé sur un système de politique étrangère intégré qui adopte le dialogue, la négociation, la paix et l'ouverture à l'autre et aux civilisations et leur mélange.

Le directeur général de l'Institut diplomatique Saoud Al-Nasser Al-Sabah, l'ambassadeur Abdelaziz Al-Charekh, a déclaré à l'Agence de presse du Koweït (KUNA) que des décennies d'efforts diplomatiques continus ont hissé le statut diplomatique du Koweït.

Il a ajouté que la diplomatie koweïtienne est très respectée d’autant plus qu’elle repose sur le principe de crédibilité à travers des décennies de pratiques sages au sein des plateformes internationales, notamment des Nations unies ou des organisations ou en termes de réglementation des relations entre les pays.

Il a déclaré que la diplomatie a surtout cherché à garantir la sécurité nationale du Koweït grâce à une politique étrangère sage et amicale qui tend à la coopération, notamment économique, entre les pays.

Avant l'invasion, l'ancien régime irakien a commencé à intensifier ses campagnes médiatiques contre le Koweït, pavant la voie à son offensive qui s'est rapidement produite le 2 août 1990. En conséquence, le Koweït a mobilisé un appui international au Conseil de sécurité et à la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays non alignés, qui s'est tenue en marge de la session générale des Nations unies le 5 octobre 1990.

Le Koweït a affirmé à l'époque que l'occupation du Koweït par l'Irak représente une violation flagrante de la Charte des Nations unies et des principes du Mouvement des pays non alignés, demandant aux membres de cette organisation de condamner l'agression et de continuer à soutenir les positions de principe prises par la communauté internationale pour obtenir le retrait inconditionnel des forces irakiennes.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu une session d'urgence à la demande de nombreux pays le 3 août 1990, et la résolution n° 660 a été promulguée condamnant l'invasion irakienne du Koweït et appelant l'Irak à se retirer immédiatement et sans condition des terres koweïtiennes tout en rétablissant la légitimité du Koweït.

Les Etats-Unis et l'Union soviétique ont annoncé leur condamnation de l'invasion et ils ont demandé à l'Irak de retirer immédiatement ses troupes du Koweït. La 19ème session des ministres des Affaires étrangères des pays musulmans a diffusé une déclaration, lors de sa réunion au Caire, appelant au retrait des forces tandis que les ambassadeurs du Groupe des non-alignés ont convenu à l'unanimité lors de leur réunion à New York de condamner l'invasion et d'exiger le retrait immédiat de l'Irak.

Les Etats-Unis ont, également, soumis un nouveau projet de résolution au Conseil de sécurité pour imposer des sanctions économiques et militaires contre l'Irak.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé le projet de résolution présenté par les États-Unis après l'avoir amendé et y avoir ajouté quelques éléments. Le Conseil a promulgué la résolution n° 661 le 6 août.

Des contacts ont été entrepris entre diverses capitales mondiales pour mobiliser une coalition internationale, en particulier après la publication de la résolution 662, dans laquelle l'ONU a confirmé son rejet catégorique de la décision de l'Irak d'annexer le Koweït et l'a considérée comme invalide.

Les forces arabes et internationales sont arrivées sur les terres saoudiennes pour créer la coalition internationale de libération du Koweït et le Conseil de sécurité de l'ONU a promulgué sa quatrième résolution sur l'invasion irakienne, n° 664, et il a réitéré l'invalidité de l'annexion. Le Conseil de sécurité de l'ONU a publié la résolution n° 674 contre l'Irak et le Groupe des 5 a convenu d'un projet de résolution autorisant le recours à la force militaire contre l'Irak s'il ne se retire pas du Koweït.

Fin novembre 1990, le Conseil de sécurité a adopté plusieurs résolutions relatives à l'Irak, dont la première a été la résolution n° 677.

Le Conseil a publié sa résolution n° 678, qui autorise l'utilisation de la force militaire contre l'Irak, le rythme des événements s'est accéléré, et à l'aube du 17 janvier 1991, les forces de la coalition ont commencé leur attaque contre l'armée irakienne et des sites stratégiques au Koweït et en Irak en vue de la libération du Koweït.

Les pays de la coalition internationale ont commencé à préparer leur attaque au sol contre les forces irakiennes au Koweït, lorsque le président Georges Bush a donné le feu vert au commandant des forces de la coalition, Norman Schwarzkopf, pour lancer l'attaque au sol, et la décision a été prise quelques instants avant la fin du délai que les alliés et les Nations unies ont fixé au retrait des forces irakiennes du Koweït.

Le 24 février 1991, les forces de la coalition internationale ont commencé leur attaque au sol contre les forces irakiennes au Koweït. Les forces composées de 30 pays ont anéanti les troupes irakiennes sur les terres koweïtiennes. (FIN)(T.A.)(N.A.)